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[Cinéma] Monsieur Madame sur grand écran


Photo : hachette jeunesse

Les livres pour enfants, vendus à plus de 250 millions d’exemplaires, vont être adaptés au cinéma.

La célèbre série de livres pour enfants Monsieur Madame, imaginée par l’auteur britannique Roger Hargreaves il y a plus de cinquante ans, va être portée pour la première fois sur grand écran, ont annoncé les producteurs. «Le film rendra hommage à l’humour, la personnalité et la convivialité qui ont rendu les personnages originaux emblématiques, tout en invitant un nouveau public à travers le monde à (les) découvrir de manière audacieuse, cinématographique et contemporaine», ont indiqué StudioCanal, Heyday Films et le groupe japonais Sanrio, qui a racheté en 2011 les droits des petits personnages.

La date de sortie du film n’est pas précisée ni qui des M. Bruit, Mme Petite, M. Chatouille et autres plus de 90 personnages aux silhouettes rondes, carrées, triangulaires et aux couleurs vives apparaîtront à l’écran. «C’est incroyable de penser que les Monsieur Madame vont apparaître dans leur propre film», s’est réjoui Adam Hargreaves, qui a repris le flambeau de son père, décédé en 1988 à 53 ans. Les livres ont déjà été adaptés en dessin animé sur YouTube et une autre adaptation est en cours de production pour la télévision, mais aucun film de cinéma n’a encore été fait sur les célèbres personnages.

«Pas besoin d’être modernisé»

La société de production Heyday Films, à l’origine des films sur l’ours Paddington, sera à la manœuvre. Le premier livre des Monsieur Madame a été publié en 1971 et a connu un succès foudroyant, poussant son créateur à imaginer d’autres petits bonhommes. Les héroïnes, elles n’ont fait leur apparition que dix ans plus tard. Depuis, plus de 250 millions de petits livres carrés ont été écoulés dans 30 pays. Dans un entretien en 2021, Adam Heargraves racontait que la force de la série repose surtout dans son intemporalité.

Après la mort de son père, il a créé de nouveaux personnages, mais s’est refusé à changer le «style unique» du dessin paternel, la décoration des intérieurs «définitivement figée dans les années 1970» ou encore les combinés de téléphone «à l’ancienne». Les personnages sont «basés sur nous, nos émotions, qui évoluent peu», expliquait-il. «Les enfants reçoivent la série de la même manière qu’il y a 50 ans, l’idée n’a pas besoin d’être modernisée».

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