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[Cinéma] L’aventure «so British» des Tuche


Les Tuche sont de retour mercredi au cinéma avec un cinquième volet, qui les propulse en Grande-Bretagne à la rencontre du roi Charles et de Camilla !

Des frites, des frites, des frites»… et de la panse de brebis farcie! Un nouveau choc culturel hilarant est attendu dans God Save the Tuche, le cinquième volet de la saga réunissant la même équipe qui a gagné le cœur d’un public fidèle multigénérationnel depuis 2011 : Jean-Paul Rouve dans le rôle du chef de famille, Jeff Tuche, son épouse Cathy (Isabelle Nanty), l’inénarrable Mamie Suze (Claire Nadeau), leurs enfants et petits-enfants.

Les Tuche ont déjà attiré 14 millions de spectateurs en salles, sans compter les rediffusions à la télévision qui réunissent entre 4 et 8 millions de téléspectateurs. «Depuis tant d’années, ce succès est très émouvant. Le public s’est approprié cette drôle de famille. Si le succès est encore au rendez-vous, on réfléchira à un sixième volet. À chaque fois, on n’y va que si on trouve une nouvelle histoire», souligne Jean-Paul Rouve, cette fois-ci devant et derrière la caméra.

«Le principe des Tuche est celui du poisson hors de l’eau. On les propulse dans un milieu social qui n’est pas le leur. Après les États-Unis ou les ors de l’Élysée, ils se frottent cette fois-ci à la noblesse (…) C’était marrant de confronter les Tuche à une culture aussi codifiée», ajoute l’ancien membre des Robins des Bois qui a insufflé l’esprit comique absurde de la troupe dans ce nouvel opus.

Alain Chabat pour modèle

Un beau jour, le petit-fils de Jeff et Cathy se retrouve sélectionné pour un stage de football à Londres, et c’est l’occasion rêvée de traverser la Manche en famille avec d’immanquables maladresses à la clé. Par un concours de circonstances, les Tuche se retrouvent invités à Buckingham pour rencontrer Charles III, incarné par Bernard Ménez.

«Olivier Baroux a réalisé les quatre premiers Tuche. Un film demande un an au minimum. Olivier a eu besoin de souffler (…) On m’a proposé de réaliser à mon tour, mais je me suis demandé si j’étais vraiment la bonne personne», confie Jean-Paul Rouve, déjà réalisateur de quatre longs métrages, plutôt dans le registre dramatique. Pour ce God Save the Tuche, Alain Chabat, qui l’«a convaincu d’y aller», «m’a servi de modèle. Quand il a fait Astérix, il s’est mis au service de Goscinny», ajoute celui qui, pour ces nouvelles aventures, a renforcé le caractère de Cathy Tuche qui, désormais, tient tête à son mari plutôt vieux jeu.

God Save the Tuche,
de Jean-Paul Rouve. Sortie demain.

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