Accueil | Culture | [Cinéma] Dans «The Smashing Machine», The Rock fend l’armure

[Cinéma] Dans «The Smashing Machine», The Rock fend l’armure


Habitué des comédies et des films d’action, Dwayne Johnson rêvait depuis longtemps d’un drame comme The Smashing Machine, en salle demain.

«J’ai eu beaucoup de chance dans ma carrière, mais j’avais cette petite voix en moi qui me disait : « Et si je pouvais faire plus ? Et si je voulais faire plus ? À quoi ça ressemblerait ? »», a déclaré l’ancien catcheur devenu star du cinéma américain, en marge de la présentation du film à Venise, qui a remporté le Lion d’argent de la meilleure réalisation.

Encouragé par l’actrice Emily Blunt avec qui il avait tourné la comédie Jungle Cruise (Jaume Collet-Serra, 2021), Dwayne Johnson, alias The Rock, s’est lancé dans cette aventure sous la direction de Benny Safdie, représentant du cinéma indépendant américain avec son frère Josh.

Dans The Smashing Machine, distribué par le studio en vogue A24, Dwayne Johnson joue Mark Kerr, un des premiers combattants d’arts martiaux mixtes (MMA). Le film se déroule au tournant des années 2000, quand ce sport, aujourd’hui très populaire, en était à ses débuts. Pour ce rôle taillé pour les Oscars, il porte une perruque et est méconnaissable.

«À Hollywood, tout tourne autour du box-office (…) et il peut vous pousser dans une catégorie», a souligné l’acteur, célèbre pour ses rôles dans les sagas Jumanji et Fast & Furious et fort de 392 millions d’abonnés sur Instagram. «J’ai fait ces films, et je les ai aimés, et ils étaient amusants, et certains étaient vraiment bons et ont bien marché, et d’autres moins (…) Mais j’avais ce désir brûlant» de «faire plus», a-t-il affirmé.

Loin des hagiographies sportives, The Smashing Machine se concentre sur les années difficiles du sportif et sur la pression pour rester au top. Avec au cœur du film ses addictions et sa relation avec sa compagne Dawn (Emily Blunt). C’est aussi un film sur «le sacrifice» des proches, a souligné The Rock, qui vient d’une lignée de catcheurs, dont son père, Rocky Johnson, décédé en 2020.

À Venise, le vrai Mark Kerr s’est dit ravi du résultat. «J’ai un fils de 20 ans qui a vu le film et il n’en croyait pas ses yeux», a-t-il confié.

The Smashing Machine,
de Benny Safdie. Sortie demain.