Le studio Universal Pictures, qui a acheté les droits des mémoires sans concession de Britney Spears, prépare un film sur la chanteuse.
Le studio américain Universal Pictures a remporté une «enchère très compétitive» pour les droits d’adaptation cinématographique du livre autobiographique de la chanteuse, The Woman in Me, publié en octobre dernier et qui s’est écoulé à plus de 2,5 millions d’exemplaires aux États-Unis. Le réalisateur John M. Chu (Crazy Rich Asians, 2018) est pressenti pour diriger le film supervisé par Marc Platt, producteur de La La Land (Damien Chazelle, 2016).
Le livre avait permis à la chanteuse de se réapproprier son histoire, une fois libérée de la tutelle qui a réglé chaque aspect de sa vie pendant treize ans. L’interprète de Baby One More Time revient sur les batailles juridiques qui l’ont opposée à sa famille et n’élude rien, de son enfance pauvre passée dans l’ombre d’un père alcoolique à ses déboires amoureux avec Justin Timberlake, en passant par le harcèlement des paparazzis. Elle y révèle que Justin Timberlake l’a poussée à avorter au cours de leur relation.
Suivront Snoop Dogg, Prince…
Après sa descente aux enfers en 2007, la chanteuse avait été placée sous la tutelle de son père, Jamie Spears, qui contrôlait son argent et sa vie privée, alors même qu’elle enchaînait les concerts à Las Vegas. «Si je n’étais pas en état de prendre des décisions, pourquoi m’estimait-on capable de me produire en public?», interroge la chanteuse dans son livre, en racontant qu’elle n’était même plus maîtresse de son alimentation.
Poussée par ses fans, rassemblés sous le slogan «Free Britney», la pop star a fini par se rebeller et la justice américaine a cassé cette tutelle en 2021. Son père a toujours affirmé qu’il avait à cœur l’intérêt supérieur de sa fille.
Le film n’a pas encore de date de sortie, mais d’autres biopics sont déjà en préparation chez Universal, dont un sur la vie du rappeur Snoop Dogg et celui du chanteur Prince, décédé en 2021.