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[Cinéma] «Avatar : Fire and Ash» : tout feu, tout flamme!


Photo : 20th century studios

La célèbre saga de James Cameron vient remettre les feux aux salles en cette fin d’année avec un troisième opus qui mêle, comme les autres, récit épique, écologie, images léchées et scénario simpliste. Découverte. 

Le troisième film Avatar, la fable écologique de James Cameron devenue l’une des grande réussites de l’histoire du cinéma (le premier et second volet se classent dans le top 3 des plus gros succès du box-office mondial), offre un nouveau spectacle très ambitieux pendant 3 h 17, pour conclure un chapitre ouvert il y a tout juste seize ans. Voici cinq choses à savoir sur Avatar : Fire and Ash, l’un des films les plus attendus de l’année.

Réflexion sur la famille

Ce troisième film nous replonge dans l’univers de Pandora, la planète des Na’vi, des humanoïdes à la peau bleue hauts de trois mètres, dont les ressources sont convoitées par les humains. Le héros Jake Sully (incarné par Sam Worthington), un ancien marine qui a rompu avec sa condition d’humain pour vivre parmi les Na’vi dans la peau de son avatar, doit surmonter la mort de son fils ainé tué lors de la bataille contre la RDA (Resources Development Administration) à la fin de l’opus précédent. Sa femme Neytiri (Zoe Saldana), leurs trois enfants et Spider, un jeune humain qu’ils ont pris sous leur aile, vont être confrontés à une série d’épreuves. «On voit les enfants s’affirmer et essayer de trouver leur place dans un monde où ils sont métis. La mère est 100% Na’vi, une traditionaliste pure et dure. Le père vient d’un autre système stellaire», a expliqué James Cameron. «Nous avons affaire à une famille de réfugiés, essentiellement des immigrants déplacés. Les gens peuvent s’identifier à cela», a poursuivi le réalisateur canadien de 71 ans.

Une nouvelle antagoniste

Lors de leurs pérégrinations, les héros croisent la route des Mangkwan, le peuple des Cendres, une communauté Na’vi dont le territoire a été détruit par un volcan et qui vit désormais de pillages. Les Mangkwan sont dirigés par une certaine Varang, incarnée par Oona Chaplin, petite-fille de Charlie Chaplin. Elle dévoile une face plus sombre du peuple Na’vi, jusqu’ici présenté comme vertueux et vivant en harmonie absolue avec la nature, à l’opposé des humains obnubilés par le pillage des ressources. Varang «se prend pour une reine mais est réduite au désespoir en voyant ses terres recouvertes de cendres, où toute forme de vie est vouée à disparaître, où chacun sombre dans la folie et la détresse», explique Oona Chaplin.

J’ai juste eu environ cinq bonnes
idées dans ma vie!

Une fable écologiste

Encore une fois, les habitants de Pandora vont devoir résister au «peuple du ciel», les humains de la RDA, qui préparent une nouvelle offensive. Ils veulent tuer les Tulkuns, des créatures marines gigantesques et pacifiques douées de conscience, pour extraire de leur cerveau l’amrita, une substance à la valeur marchande considérable. L’histoire originale d’Avatar a été écrite par James Cameron en 1995 et «portait un message très environnemental, beaucoup plus explicitement, je pense, que les histoires suivantes», a ainsi déclaré le réalisateur, grand avocat de cette cause. James Cameron «déchire vraiment le voile sur la façon dont cette corporation procède pour tuer» les Tulkuns, révèle Sigourney Weaver, qui à 76 ans incarne Kiri, une adolescente Na’vi, fille adoptive de Jake et Neytiri. L’actrice dresse un parallèle avec notre monde où «nous ressentons l’urgence croissante, car l’océan souffre».

Intelligence artificielle

Le tournage des deuxième et troisième films Avatar a eu lieu entre 2017 et 2018, sur 18 mois, bien avant l’explosion de l’intelligence artificielle générative. «Je ne suis pas négatif à propos de l’IA générative. Je voulais juste souligner que nous ne l’utilisons pas pour les films Avatar. Nous ne remplaçons pas les acteurs», a-t-il souligné dans la presse américaine. Le réalisateur met un point d’honneur à défendre sa technique dite de «performance capture», inventée par ses soins, qui permet, comme son nom l’indique, de capturer précisément l’interprétation et le jeu des acteurs qui prennent les traits des Na’vi à l’écran.

Faiblesse du scénario?

Comme pour les films précédents, les principales critiques s’attardent sur le scénario jugé simpliste, manichéen, voire répétitif. «J’ai juste eu environ cinq bonnes idées dans ma vie! Je me contente simplement de les réemballer sans cesse», s’est amusé James Cameron.

Avatar : Fire and Ash, de James Cameron.

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