Le célèbre couturier Karl Lagerfeld, décédé mardi à l’âge de 85 ans, laisse derrière lui une riche héritière : sa non moins célèbre chatte Choupette. L’autre griffe du directeur artistique de la maison Chanel.
Collectionneur d’art et de grands ouvrages de littérature, le couturier a dans le passé eu maille à partir avec le fisc. Mais il laisse derrière lui, à l’en croire, une riche héritière qu’il a pris soin de mettre à l’abri du besoin, sa chatte birmane adorée. « Elle a sa propre petite fortune. L’argent des pubs qu’elle a faites est mis de côté. Choupette est une fille riche. S’il m’arrive quelque chose, la personne qui s’en occupera ne sera pas dans la misère », confiait-il. Une petite fortune qui se chiffre à plusieurs millions d’euros, paraît-il…
Avec ses grands yeux bleus, son pelage blanc et soyeux, Choupette a acquis une notoriété telle qu’elle possède ses propres comptes sur les réseaux sociaux. D’ailleurs, nombreux sont les internautes qui lui présentaient leurs « condoléances » mardi.
Muse et égérie
Elle est notamment suivie par plus de 125 000 followers sur Instagram. Très active, on la voit prendre la pose sur les épaules de son maître lors de shootings photos, se faufiler à travers la montagne de magazines et d’esquisses du créateur en plein travail, entre autres moments d’un quotidien peu banal. Elle prenait en effet ses repas à table avec son maître, dans des plats en argent, préférant la musique sud-américaine à l’opéra, et détestant les voix aigües, selon le livre Choupette, la vie enchantée d’un chat fashion, sorti en 2014
Choupette est entrée dans la vie de Karl Lagerfeld en 2011, alors qu’il la gardait pour le mannequin Baptiste Giabiconi. Mais la féline, qu’il comparait volontiers à « Greta Garbo », « qui inspire par son élégance », est rapidement devenue la muse et l’égérie de l’artiste, au point qu’il avait demandé à ce que les cendres de l’animal – s’il mourrait avant lui – soient dispersées avec les siennes et celles de sa mère dont il était également très proche.
LQ