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Bordeaux : décollage vers des rêves d’espace à Cap Sciences


Comment se brosse-t-on les dents dans l’espace ? A quoi ressemble la glace sur Mars ? En combien de temps Youri Gagarine a-t-il fait le tour de la Terre ? La nouvelle exposition du Centre Cap Sciences de Bordeaux propose de former de jeunes explorateurs de l’espace en les initiant à toutes ces questions, jusqu’au 3 janvier 2016.

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High-tech et connectée, l’exposition est spécialement conçue pour les enfants et les adolescents. (Photo : AFP)

Baptisée « Odyssée, destination espace », cette exposition ludique et interactive, spécifiquement conçue pour les enfants et adolescents, a été conçue en collaboration avec la Cité de l’Espace de Toulouse. Dès le seuil franchi, le visiteur devient un élève de l’Académie spatiale, dont le but est de passer son « brevet d’aptitude spatiale ». Pour ce faire, il lui faudra participer aux six ateliers qui émaillent l’exposition, répondre à diverses questions après avoir parcouru quizz et jeux sur tablettes et bornes numériques. Autant d’activités mémorisées sur le compte du joueur-visiteur sur la plateforme de Cap Sciences, C.You.

« C’est un projet transmédia, le but est d’inviter certains visiteurs sur le web en leur proposant des activités et des jeux sur notre plateforme qui vont l’introduire dans l’exposition. Sur place, ensuite, le visiteur pourra continuer à développer son score et ses connaissances pendant le parcours, et même après, en continuant à fréquenter C.You », explique à l’AFP Jonathan Beneteau, médiateur scientifique chez Cap Sciences et pilote du projet.

> Simulateur spatial

Le clou de ce parcours d’aventurier de l’espace se vit dans un voyage au coeur du système solaire grâce à un simulateur spatial, véritable attraction de l’exposition : 20 casques Oculus Rift de réalité virtuelle augmentée proposés au public en « première mondiale », précise Emilie Gouet, chargée de communication. Une fois ces imposantes lunettes vissées sur le crâne, l’intelligence artificielle Alice guide l’explorateur en herbe dans ses pérégrinations de planète en planète pour les étudier, ce qui permet au passage la vulgarisation ludique de nombreuses connaissances astronomiques.

High-tech et connectée, l’exposition n’oublie pas pour autant le côté poétique et mythique de la conquête spatiale et mise également sur une forte présence humaine : 25 animateurs sont mobilisés pour présenter ateliers et travaux pratiques, sur le modèle du Palais de la Découverte à Paris, souligne Jonathan Beneteau. Pour les spationautes les plus appliqués et assidus, de nombreuses récompenses sont prévues à l’issue de l’exposition début 2016, avec peut-être même à la clef un vrai décollage… Un indice déjà : premier homme à voyager dans l’espace, Gagarine a effectué en avril 1961 le tour de la Terre en 108 minutes, décollage et atterrissage compris.

AFP