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Berthe Lutgen et Michel Daleiden, les révoltés artistiques de l’année 69


À la fin des sixties, Michel Daleiden rejoint Berthe Lutgen au sein du collectif Arbeitsgruppe Kunst. (Photo : Tony Krier/Villa Vauban)

La Villa Vauban s’appuie sur le mouvement de contestation et d’émancipation mondial, à la fin des années 60, pour raconter l’art «subversif» de deux artistes luxembourgeois : Berthe Lutgen et Michel Daleiden.

Dans l’imaginaire collectif, l’année 1969 est celle où tout a basculé. Une période où le vieux monde a tangué sur ses bases, dépassé par l’agitation qui gagnait les rues et les esprits. La Villa Vauban le souligne dès l’entrée de «Summer of '69», dépeignant cette folle agitation sur un mur où se mêlent les portraits de John Lennon et Yoko Ono, des photographies de la conquête spatiale, des manifestations contre la guerre du Vietnam ou encore de la révolution planétaire étudiante. On peut même s’offrir un petit Woodstock privé avec une playlist dédiée à ces épisodes.

Mais quid du Luxembourg dans cette effervescence? Entre fleurs dans les cheveux et poings levés, le Grand-Duché a également connu son lot de changements, comme, entre autres, l’apparition de mouvements révolutionnaires (KBL, LCR), la naissance de l’Action solidarité tiers monde (ASTI) ou du Mouvement de libération des Femmes (MLF). Le tout dans une refonte sociale voulue progressiste – démocratisation de l’enseignement secondaire, mixité dans les écoles, réformes du divorce et de l’avortement, libéralisation du code pénal…

Mais «que veulent-ils?», se demande Le Républicain lorrain

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