Plus de 2h30 de retard, des huées à son arrivée sur scène et pour finir un micro coupé avant même d’avoir pu terminer sa dernière chanson : la chanteuse américaine Lauryn Hill a présenté ses excuses à ses fans déçus, après un premier concert parisien écourté mardi soir à Bercy.
La frustration des spectateurs face à cette prestation a été largement relayée sur les réseaux sociaux pendant et à la sortie du concert, alors que l’ex-membre des Fugees est de nouveau attendue sur la grande scène parisienne ce mercredi soir. Dimanche à Bruxelles, la chanteuse de 43 ans, qui célèbre actuellement sur scène le 20e anniversaire de son album « The Miseducation of Lauryn Hill », avait également commencé son concert avec beaucoup de retard.
« Chères Bruxelles et Paris, nous nous excusons pour le démarrage tardif. Nous sommes en train de travailler sur les petits problèmes liés au déplacement de la production en Europe, avec le décalage horaire et les restrictions liées à l’extinction des feux; nous avons été confrontés à plusieurs défis pour ces premiers concerts », a tweeté Lauryn Hill.
Annoncée sur scène mardi à Bercy pour 20h, elle a fait patienter ses fans pendant plus de 2h30, suscitant une impatience grandissante malgré les tentatives, largement huées et ponctuées de soucis techniques, d’humoristes et de DJ pour meubler en attendant la star de la soirée.
Humoriste et Dj ont tenté de meubler
L’humoriste Fary, venu tenter d’adoucir l’attente, s’est ainsi fait rabrouer par les spectateurs. Des huées, encore, ont accueilli Lauryn Hill quand elle est enfin apparue vers 22h30, huées qu’elle a toutefois fait taire en revisitant ses plus grands tubes. Las! Elles allaient revenir de plus belle une heure plus tard quand, avant même la dernière chanson du concert, le micro était coupé, laissant la chanteuse sans voix. Les spectateurs étaient alors invités à sortir, l’occasion pour certains d’entre eux de déverser leur colère sur les réseaux sociaux: « N’y allez pas demain! ». Plusieurs ont réclamé sur Twitter d’être remboursés de leurs billets, achetés entre 50 et 100 euros.
AFP