Accueil | Culture | Belgique : une fonctionnaire ministérielle faisait des photos pornos au bureau

Belgique : une fonctionnaire ministérielle faisait des photos pornos au bureau


La jeune femme travaille au ministère de Jan Jambon. (illustration AFP)

Une fonctionnaire du ministère belge de l’Intérieur a été suspendue pour avoir posé pour des photos à caractère pornographique, notamment dans les locaux de l’administration, a indiqué lundi son employeur, confirmant une information de presse.

« On a eu le cas avec une personne, qui a été suspendue. Pour le reste, la procédure est en cours et nous ne faisons pas de commentaire », a déclaré une porte-parole du Service public fédéral (SPF) Intérieur. Même retenue du côté de l’entourage du ministre Jan Jambon, ayant tutelle sur le SPF Intérieur, qui a confirmé la suspension de la jeune femme sans s’épancher.

Selon les journaux Het Laatste Nieuws et La Dernière Heure, des collègues de la jeune femme, dont l’identité n’a pas été dévoilée, l’avaient reconnue dans un reportage d’une chaîne française consacrée aux personnes qui arrondissent leurs fins de mois grâce à l’industrie pornographique. Ils ont également découvert par la suite qu’elle publiait des photos sur les réseaux sociaux et que certaines de ces images avaient été prises dans l’ascenseur et dans une salle de réunion de la direction du ministère à Bruxelles.

La fonctionnaire, qui a rejoint le ministère en 2006, a été invitée le mois dernier par son directeur à rendre son ordinateur portable ainsi que son badge d’accès et à « rester à la maison », tout en continuant à toucher son salaire, selon les mêmes sources. La jeune femme avait saisi le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative du pays, pour atteinte à sa vie privée et pour contester la sanction, qu’elle considère comme une « mesure vexatoire », ont précisé les deux journaux. Mais elle a été déboutée, le juge administratif ayant estimé qu’elle avait « elle-même pris le risque de ternir sa réputation en prenant des photos à caractère pornographique sur son lieu de travail et en les diffusant sur Internet », selon Het Laatste Nieuws.

Le Quotidien/AFP