Dans Connexions, Pierre Jeanneau mélange le destin de trentenaires arrivés à une étape charnière de leur vie. Une histoire certes banale, mais abordée avec maestria, avec un sens du découpage et de la mise en scène rare. Vertigineux.
Il n’est pas étonnant de voir aujourd’hui Pierre Jeanneau en lice pour le Fauve d’or (soit le prix du meilleur album de l’année) du prochain festival d’Angoulême, pour peu que l’on connaisse, en amont, son travail de déconstruction autour de la BD. Depuis quelque temps, en effet, l’illustrateur nantais s’amuse à imaginer de nouvelles narrations au sein de Polystyrène, petite maison d’édition qu’il a cofondée et dont les propositions ludiques et expérimentales questionnent la forme même de l’objet livre. Avec d’autres amis auteurs, aventuriers graphiques appréciant l’écriture sous contrainte, il célèbre ainsi de nouvelles perspectives, à travers des ...Cet article est réservé aux abonnés.
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