Dans Après la rafle, Joseph Weismann, aujourd’hui 90 ans, raconte comment, enfant, il a franchi une forêt de barbelés pour échapper à la Shoah. Un livre-témoignage bouleversant.
C'était un gavroche, né à Paris en 1931 d'un couple d'immigrés juifs polonais, avec ses deux sœurs, vivant dans le quartier de Montmartre. C'est aujourd’hui un retraité qui, dans sa maison du Mans, tient une forme époustouflante, en coupant du bois, en marchant des kilomètres chaque jour. Entre les deux, la rafle du Vél’d'Hiv’, en juillet 1942, où toute sa famille est emmenée. Il est le seul à avoir échappé à l’extermination…
Transféré au camp de Beaune-la-Rolande, à 85 kilomètres au sud de la capitale, le petit Joseph y est séparé des siens et s'évadera en prenant des risques inouïs. Cette vie a été racontée en livre (Après la rafle, 2011), puis dans un film qui prend quelques libertés ...
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