Baru, en 2010, recevant le Grand Prix d'Angoulême. (photo AFP)
Dans ses ouvrages, Baru a toujours abordé, plus au moins frontalement, la question du déracinement et de la difficile intégration. Avec Bella ciao, il pousse l'effort plus loin et offre une histoire populaire de l'immigration italienne, qu'il déclinera sur trois tomes.
Il y a d'abord cet énorme bandeau rouge, qui interroge. Dessus, on peut lire : «Le grand œuvre de Baru». Ce dernier, 73 ans, a pourtant déjà signé des ouvrages qui font date, de Quéquette Blues aux Années Spoutnik en passant par L'Autoroute du soleil. Mais, l'âge aidant, il lui manquait peut-être un dernier livre de référence, sorte de condensé plus approfondi de son sujet de prédilection qui l'a toujours animé au plus profond de ses gènes : l'exil et son douloureux pendant, la difficile intégration.
Après quarante années d'histoires, qui l'ont vu remporter le Grand Prix d'Angoulême en 2010 (le graal pour un auteur de BD), voilà donc enfin qu'il met sur papier une idée qui lui trotte dans la tête depuis bien longtemps : raconter une histoire ...
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