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Avicii : un musée retraçant la carrière du DJ prodige a ouvert ses portes


Avicii est décédé tragiquement en 2018, à l'âge de 28 ans. (Photo : AFP)

« Il a été avec moi depuis toujours » : quatre ans après le suicide du jeune DJ suédois, un musée en hommage à Avicii a été inauguré samedi à Stockholm.

Considéré comme l’un des meilleurs DJ au monde jusqu’à sa disparition tragique à 28 ans, Tim Berling – son vrai nom – a laissé plusieurs tubes mondiaux, dont Wake Me Up avec le chanteur Aloe Blacc en 2013.

Baptisé « Avicii Experience », le musée est situé au sous-sol d’un immeuble moderne du centre de Stockholm.

Il abrite notamment une reproduction de sa chambre d’adolescent avec des objets personnels, comme un autoportrait au crayon de couleur, et un poste d’ordinateur allumé avec le jeu World of Warcraft. Ainsi qu’une reproduction de son studio de Los Angeles avec ses guitares personnelles.

« Il a été avec moi depuis toujours. Le moins que je pouvais faire était de lui rendre hommage et être la première personne à venir ici », explique Amanda Ekstedt, une fan de 26 ans, pendant sa visite.

Le musée comprend aussi une salle « immersive » pour que les visiteurs puissent se mettre derrière les platines et faire l’expérience d’un concert.

 

Un psy présent au cas où…

Une salle tapissée de miroirs et d’écrans diffuse un montage saccadé de vidéos de concerts, de foules, d’avions pour évoquer l’intensité de la vie de l’artiste et la pression à laquelle il était soumis – sa mort avait permis d’évoquer le sujet douloureux de la dépression chez les jeunes.

« Il y a aussi un message subtil qui est ‘tout ce qui brille n’est pas forcément tout ce qu’on veut dans la vie’ et donc il faut faire attention », dit Amapola Fairtlough, une visiteuse de 46 ans venue avec son fils adolescent et fan d’Avicii.

Un psychologue est présent pour les premières semaines qui suivent l’ouverture afin d’accompagner les fans qui seraient dépassés par l’émotion.

« L’histoire de Tim Avicii a une part très triste et sombre », souligne Lisa Halling-Aadland, une des responsables du musée, « donc il était important que nous ayons des gens ici capables de gérer en cas de besoin ».