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[Cinéma] Alerte rouge : l’âge «bête»


Depuis déjà quelque temps, les studios Pixar font une fixette sur l’adolescence, âge de tous les chamboulements – et terreau fertile pour enchaîner les films à un rythme de plus en plus soutenu. On a notamment eu droit, pêle-mêle, à Coco (2017), célébrant la culture mexicaine à travers son héros, guitariste prépubère plongé au royaume des défunts; à En avant (2020) avec ces deux frères elfes en manque de figure paternelle, et encore à Luca (2021), jeune monstre marin qui s’agite en surface dans une Italie de carte postale. Sans oublier, bien sûr, le chef-d'œuvre inégalé Vice-Versa (2015), véritable traité psychanalytique doublé d’un conte tout public.

Des productions qui, dans leur ensemble, parlent toutes de la même chose : la crise identitaire, la transformation du corps et de l’esprit, le passage à l’âge adulte, l’acceptation de soi, le poids de la famille, de l’héritage… Bref, comment, jeune, trouve-t-on un nouvel équilibre et sa place dans un monde bien trop grand et bien trop complexe.

Alerte rouge qui, comme ses deux prédécesseurs (Soul et Luca), a été directement diffusé en streaming sans passer par les cinémas, est de la même trempe. Sa réalisatrice, ...


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