Bill Callahan nous séduit avec Gold Record, sorti le 4 septembre sur le label Drag city.
Il a beau réduire le son, laissant parler la guitare solitaire, nue devant des arrangements réduits, et raconter, humble, de sa voix de plus en plus grave, qu'il n'a jamais eu de grandes attentes, Bill Callahan suscite l'engouement. Pourquoi? Peut-être parce que son parcours s'appuie sur une fidélité sans pareille. À un label, Drag City, qui l'héberge depuis près de trente ans. À un style, se réclamant toujours de l'héritage de Mickey Newbury. À un art aussi, celui d'un artiste tourmenté et désabusé qui, pour mieux supporter la réalité, l'orne de poésie, de rêverie, de colère contenue, de cynisme, d'humour noir... De loin, ...Cet article est réservé aux abonnés.
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