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Cinq talents à suivre au 75e Festival de Cannes


Les frères Dardenne, Cronenberg, Kore-eda…: à côté de ses habitués, le Festival de Cannes n’en n’oublie pas sa mission de dénicheurs de talents. Tour d’horizon.

Austin Butler

Acteur, chanteur et mannequin, Austin Butler, qui tourne depuis son adolescence dans des séries Disney, est l’une des étoiles montantes d’Hollywood. Photo : AFP

Il va prêter ses traits au « King »: à tout juste 30 ans, l’Américain Austin Butler aura le rôle titre dans le biopic événement de l’Australien Baz Luhrmann, « Elvis ». Acteur, chanteur et mannequin, Austin Butler, qui tourne depuis son adolescence dans des séries Disney, est l’une des étoiles montantes d’Hollywood.

Dernière preuve en date ? Son apparition très remarquée au Met Gala, où il a fait sensation au bras du mannequin Kaia Gerber. En plus des séries, il a tourné dans une dizaine de films dont « Once Upon a Time … In Hollywood » de Quentin Tarantino ou encore « The Dead Don’t Lie » de Jim Jarmusch.

Lola Quivoron

À 31 ans, la cinéaste Lola Quivoron présentera, hors compétition, « Rodéo », son premier long-métrage. Photo AFP

C’est l’un des films les plus attendus de cette 75e édition et il est porté par une inconnue. À 31 ans, la cinéaste Lola Quivoron présentera, hors compétition, « Rodéo », son premier long-métrage. Mais attention, avait prévenu le délégué général Thierry Frémaux, il ne sera pas question des rodéos urbains qui défrayent régulièrement la chronique dans les banlieues françaises.

Le film met en scène Julia, une jeune marginale passionnée par la pratique de la moto, qui va infiltrer une bande d’adeptes du « cross-bitume ». Originaire de banlieue parisienne, la cinéaste a été formée à la prestigieuse école de cinéma, la Fémis. Repérée pour son court-métrage « Au Loin Baltimore », sélectionné en 2016 au Festival de Locarno, elle a réalisé 4 court-métrages. Tous tournés en banlieue parisienne.

Saeed Roustaee

Né en août 1989 dans un quartier populaire de Téhéran, le cinéaste appartient à la nouvelle garde des cinéastes iraniens. Photo AFP

Après Abbas Kiarostami (Palme d’or en 1997 avec « Le Goût de la cerise »), Jafar Panahi et Asghar Farhadi, la relève iranienne se nomme-t-elle Saeed Roustaee ? Révélé au grand public avec « La loi de Téhéran », un polar haletant sur fond d’une société iranienne ravagée par la consommation de crack, il arrive à Cannes directement en compétition avec « Les frères de Leila ».

Filmé dans les quartiers populaires de Téhéran, le film raconte l’histoire d’un père qui a caché quelques pièces d’or lors d’une crise économique. Seule Leila, sa fille, connaît la cachette. Mais ses frères recherchent désespérément ces pièces pour résoudre leurs problèmes économiques.

Né en août 1989 dans un quartier populaire de Téhéran, le cinéaste appartient à la nouvelle garde des cinéastes iraniens. Sur son style, il revendique un « engagement social envers la classe dans laquelle » il vit, avait-il déclaré au quotidien « Shargh », ajoutant que dans ses films, « rien n’est symbolique ».

Lee Jung-jae

L’acteur sud-coréen Lee Jung-jae, 49 ans, héros de la série Netflix au succès planétaire, « Squid Game », foulera pour la première fois le tapis rouge cannois en tant que réalisateur.

C’est un passage derrière la caméra qui va être scruté : l’acteur sud-coréen Lee Jung-jae, 49 ans, héros de la série Netflix au succès planétaire, « Squid Game », foulera pour la première fois le tapis rouge cannois en tant que réalisateur.

Présenté hors compétition, « Hunt », dans lequel il a aussi l’un des premiers rôles, est un thriller politique qui se déroule dans les années 1980, sur fond d’invasion de la Corée du Sud par son voisin du nord. Superstar dans son pays, Lee Jung-jae était déjà venu sur la Croisette en 2010 pour présenter « The Housemaid » du réalisateur Im Sang-soo. En incarnant Seon Gi-hun, le candidat n°456 des jeux de « Squid Game », il a acquis une notoriété internationale.

Jesse Eisenberg

Son interprétation de Mark Zuckerberg dans « The Social Network » (2010) a fait de lui une star.

Son interprétation de Mark Zuckerberg dans « The Social Network » (2010) a fait de lui une star : à 38 ans, Jesse Eisenberg, à l’aise aussi bien dans des blockbusters comme « Zombieland » ou « Batman v Superman » de Zack Snyder que dans des films plus intimistes comme « Vivarium » de Lorcan Finnegan, présentera son premier long-métrage « When You Finish Saving The World », dans une section parallèle. Au programme ? Les relations explosives entre une mère politiquement engagée et son fils musicien en quête de célébrité sur les réseaux sociaux, avec, au casting Julianne Moore.

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