Les cinq salariés d’Air France poursuivis pour violences dans l’épisode de la « chemise déchirée » du DRH de la compagnie seront jugés le 27 mai 2016.
La juge du le tribunal correctionnel de Bobigny a expliqué sa décision de renvoyer le procès au 27 mai à 9h par « la complexité de l’affaire ». « Il m’apparaît que ce dossier a vocation à être jugé en audience collégiale et non avec un juge unique », « pour des débats sereins », a-t-elle expliqué.
Les événements à l’origine des poursuites remontent au Comité central d’entreprise (CCE) du 5 octobre. Plusieurs centaines de salariés avaient fait irruption lors de cette réunion visant à informer les syndicats du projet de restructuration de l’entreprise et deux dirigeants d’Air France avaient été physiquement molestés, leurs chemises arrachées. Des images qui avaient fait le tour du monde.
Les cinq salariés soupçonnés d’avoir eu un rôle actif dans ces violences avaient été mis à pied.
AFP