Vincent Thill a été reçu comme un prince, mardi au siège d’Adidas, à Herzogenaurach (Bavière). Le Luxembourgeois de 16 ans devrait parapher un nouveau contrat avec la marque allemande.
Vincent Thill en Bavière ? Le Bayern en a rêvé, mais c’est Adidas qui l’a fait. Mardi, le joueur et sa famille étaient à Herzogenaurach, ville de Bavière de 23 000 habitants connue pour être le siège de la marque aux trois bandes. L’objet de cette visite ? Thill était tout simplement invité par une marque avec qui il est lié contractuellement depuis deux années. Il ne devrait pas y avoir de retournement de situation incroyable. Même si toutes les grandes marques ont connaissance du talent luxembourgeois, Thill devrait maintenir sa confiance en la marque allemande, avec qui la relation est idyllique. Le contrat arrivait à expiration le 30 juin. Thill et sa famille sont rentrés au Luxembourg avec une proposition de contrat «pour les prochaines années».
Les représentants de la firme allemande en ont mis plein les yeux au Rodangeois. Sur les murs, de grandes photos du joueur sous le maillot de la sélection nationale. Les personnes mandatées pour traiter avec le joueur n’ont pas manqué de féliciter Vincent pour son récent premier but international face au Nigeria ainsi que pour la signature de son premier contrat professionnel avec le FC Metz.
«Vincent is here to create»
Ce genre de bonnes nouvelles est exactement ce qu’avait prévu le Français Régis Nsiabamfumu, qui travaille à Paris pour Adidas et qui a détecté le potentiel publicitaire que pouvait avoir Vincent Thill.
Mardi, il était aussi là, auprès de la famille. Mais le nombril de la journée d’Adidas se prénommait bel et bien Vincent. Le Messin a été mesuré en long en large et en travers afin de recevoir du matériel sur mesure. Il a également pu visiter ce qui fait office de «musée Adidas», de grands bâtiments qui retracent l’histoire de la marque fondée en 1949 par Adolf Dassler. Il a aussi pu découvrir en exclusivité les prototypes des prochains modèles de vêtements et de chaussures qui ne sont pas encore commercialisés.
Thill en a pris plein les yeux. Et a certainement un peu rougi en voyant ce mur recouvert d’un slogan élogieux : «Vincent is here to create». Et tout cela devrait se passer pendant un bon bout de temps avec Adidas. Puisque la marque aux trois bandes lui a proposé un contrat courant sur les huit prochaines années…
Matthieu Pécot