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Un moindre mal pour le FC Metz face à Lorient (3-3)


Simon Falette (à gauche) avait mis le FC Metz sur de bons rails. Mais tout a failli dérailler avant que Thibout Vion n’entre en scène. (photo Pascal Brocard / RL)

Au terme d’un match complètement fou et qu’ils ne sont pas parvenus à maîtriser, les Messins, menés 3-1 à un quart d’heure de la fin, sont parvenus à arracher le nul (3-3) face à Lorient grâce à un doublé de Thibaut Vion.

Le calvaire messin à domicile a bien failli se poursuivre. Mené 3-1 par la lanterne rouge lorientaise jusqu’à la 75e minute, le FC Metz ne semblait plus savoir à quel saint se vouer. Pas à Symphorien en tout cas. Et puis Philippe Hinschberger a sorti du banc un revenant. En à peine trois minutes, Thibaut Vion a ainsi prouvé que tous les sacrifices de ces derniers mois n’avaient pas été vains. L’attaquant mosellan a surtout sorti son équipe d’une belle panade… Deux coups de tête rageurs qui offrent aux Lorrains un point assez miraculeux.

Si ce matin, le stade Saint-Symphorien n’est pas tout à fait maudit, il n’a néanmoins plus été le théâtre d’un succès messin depuis maintenant trois mois. Une éternité ! Mais au regard du scénario et de la partie de yo-yo jouée par Kévin Lejeune et ses partenaires, il va falloir se contenter de ce deuxième résultat nul d’affilée à domicile.

Pourtant, ce qui aurait pu virer au (très) mauvais vaudeville avait débuté par une saynète parfaitement interprétée par des Grenats, qui, dans la foulée de leur prestation sur la scène toulousaine (avec le même onze de départ), se montraient volontaires, agressifs et même inspirés. À l’image de cet enchaînement (contrôle orienté, petit jonglage, demi-volée) signé Falette qui terminait dans le petit filet de Delecroix (1-0, 11e ).

Une entame idéale vite gâchée par une curieuse et coupable apathie de la défense mosellane. Une aubaine pour Waris qui plaçait le ballon hors de portée de Didillon (1-1, 16e ). Un coup de froid qui grippait subitement la mécanique messine même si, dans la foulée, Diallo (17e ) puis Nguette (22e ) avaient l’occasion de redonner l’avantage à leur équipe.

Incapables de trouver des solutions face à la belle organisation bretonne, les Lorrains étaient plus brouillons et usaient d’un jeu long qui était autant de ballons rendus à leur adversaire. Les affaires n’étaient guère plus réjouissantes au retour des vestiaires puisque rapidement, le duo Le Goff-Cafu s’amusait dans la surface messine avant que l’ex-Nancéien Moukandjo ne catapulte le ballon dans les filets de Didillon (1-2, 54e ).

Merci Didillon

Metz était à la peine et ce n’était pas la timide frappe de Jouffre (56e ) qui lui permettait de réveiller les âmes égarées de Saint-Symphorien… Pire, après une mésentente avec Falette, Cohade bousculait Cafu dans la surface permettant à Moukandjo d’inscrire un doublé sur penalty (1-3, 61e ). Autant dire que le spectre d’une nouvelle défaite à domicile se profilait à grands pas… D’autant que Didillon devait intervenir avec classe face à Marveaux, imité par Bisevac sur une tentative de Cafu (71e ).

Et puis, Vion est entré en scène. Sur son premier ballon, il réduisait le score de la tête sur une offrande de Balliu (2-3, 75e ) avant de récidiver quelques instants plus tard, toujours de la tête, à la suite d’un corner (3-3, 78e ). Un petit miracle, donc, permis également par un ultime sauvetage de Didillon sur une frappe de Le Goff (83e ).

Le FC Metz ne gagne toujours pas à domicile, mais, au moins, s’est-il évité une dramatique préparation du derby, programmé ce mercredi. Un moindre mal…

Jean-Sébastien Gallois (Le Républicain lorrain)

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