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Un incendie détruit 370 hectares de pins en Gironde


Un incendie a ravagé plus de 300 hectares de forêt de pin en Gironde. (Photo : AFP)

Le feu n’était pas encore maîtrisé samedi matin, mais sa progression s’était ralentie.

Les pompiers continuaient samedi matin de lutter en Gironde contre un incendie de forêt qui a détruit près de 370 hectares de pins depuis vendredi, mais dont la progression s’est ralentie, avec une situation météo, des vents affaiblis, jouant désormais en faveur des pompiers.

Deux avions Canadairs, qui avaient appuyé les pompiers depuis vendredi en fin d’après-midi jusqu’à la nuit, sont de nouveau entrés en action sur l’incendie de Saint-Jean-d’Illac à environ 20 km au sud de Bordeaux, a-t-on précisé auprès de la préfecture de Gironde. Deux bombardiers d’eau Dach devaient se joindre à eux.

Un dispositif important, autour de 250 pompiers et plus d’une soixantaine de camions sur place, restait mobilisé, même s’il a pu être légèrement allégé dans la nuit de quelques véhicules qui étaient engagés sur quelques points sensibles du feu, a-t-on indiqué auprès des pompiers. Des renforts de départements voisins, Charente et Charente-Maritime notamment, ont relevé des équipes vers 7 heures ce samedi matin.

Le feu, qui s’est déclaré vers 14h30 vendredi «est calmé, sa progression est ralentie, mais il n’est ni circonscrit, ni maîtrisé», a précisé la préfecture à l’AFP. «Il y a des zones actives, il y a des flammèches.»

Les vents, désormais légers et favorables, avaient constitué le principal ennemi des pompiers vendredi, en occasionnant plusieurs «sautes de feu» par-dessus le front de lutte contre les flammes.

Le préfet de région Aquitaine et de Gironde Pierre Dartout, a souligné samedi qu’il n’y avait eu «aucune nouvelle évacuation dans la nuit ni aucune habitation endommagée». Il a fait état de «deux blessés légers chez les sapeurs-pompiers», sans plus de précision disponibles dans un premiers temps auprès de ceux-ci.

L’origine de l’incendie de Saint-Jean-d’Illac, l’un de cinq feux de forêts partis vendredi en divers points de Gironde, n’était pas connue, mais les secouristes avaient été intrigués par la rapidité avec laquelle il avait pris de l’ampleur.

AFP