Un hélicoptère de la gendarmerie s’est écrasé vendredi dans les Hautes-Pyrénées faisant quatre morts, les quatre gendarmes qui se trouvaient à bord, selon le bilan définitif de la gendarmerie.
L’accident est survenu peu avant midi durant une mission en altitude à Cauterets, a précisé un haut responsable de la gendarmerie. L’appareil de la gendarmerie de Tarbes était en mission avec un pilote, un copilote et deux gendarmes de haute montagne, lorsqu’il a heurté une paroi pour une raison qui n’a pas encore été déterminée, selon la même source.
Ces militaires servaient au sein du Détachement aérien de la gendarmerie de Tarbes et du Peloton de gendarmerie de haute-montagne de Pierrefitte-Nestalas. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, est attendu en fin d’après-midi avec le Directeur général de la gendarmerie, Denis Favier. Des investigations sont en cours pour déterminer les causes de l’accident, survenu, a indiqué M. Cazeneuve, lors d’un entraînement.
«Pour l’instant, je n’ai pas décidé d’ouvrir une enquête judiciaire», a déclaré à l’AFP le procureur de Tarbes, Eric Serfass, qui se rendait sur place. D’importants moyens ont été engagés sur place dans ce secteur très difficile d’accès. «La colonne de secours a atteint les débris de l’hélico», selon la préfecture des Hautes-Pyrénées. Bernard Cazeneuve a exprimé son «infinie tristesse» pour les «victimes qui n’ont malheureusement pas survécu à l’accident».
Le Premier ministre, Manuel Valls, a fait part sur Twitter de son «immense tristesse. Pensées émues pour les familles et collègues des gendarmes décédés», a-t-il ajouté. Une cellule de crise a été ouverte à la préfecture des Hautes-Pyrénées.
Le Quotidien/AFP