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Un concours pour insuffler l’esprit d’entreprise aux jeunes


Pour la 2e année, l’ambassade des États-Unis organise le concours Start-up 2.0 à destination des lycéens luxembourgeois. Objectif : leur donner envie d’entreprendre, plutôt que de devenir fonctionnaire.

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L’ambassadeur des Etats-Unis (en gris, au centre) s’est adressé aux vingt-cinq lycéens participants. (Photo : Hervé Montaigu)

« Ceux qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde sont ceux qui le font. » Projeté sur écran, ce slogan inspiré d’Apple accompagne le speech d’accueil de l’ambassadeur des États-Unis au Luxembourg. « Le meilleur moyen d’aider votre pays est de trouver quelque chose que vous aimez vraiment et de créer un business qui marche », a lancé lundi Robert Mandell aux vingt-cinq lycéens qui participent au deuxième concours Start-up 2.0.

Une action destinée à promouvoir l’entrepreneuriat chez les jeunes, en partenariat avec la Luxembourg School for Commerce et la banque BGL BNP Paribas.

Durant toute la semaine, dans les locaux de la Chambre de commerce, ces volontaires âgés de 17 à 19 ans, venus de tout le pays, suivent des ateliers animés – en anglais – par des professeurs et des chefs d’entreprise luxembourgeois, ainsi qu’un Américain spécialement sollicité. Le 24 février, seul ou en binôme, les jeunes présenteront leur projet, détaillé sous forme de « business plan ». Un jury désignera les cinq meilleurs et leurs concepteurs auront la chance de partir cet été une semaine aux États-Unis (à New York, à confirmer), afin d’y suivre une nouvelle semaine de cours sur ce fameux « esprit d’entreprise » cher au pays de l’oncle Sam.

> « Aider l’économie du Luxembourg »

Une promotion que l’ambassadeur justifie par une volonté « de créer de l’emploi ici et d’aider l’économie du Luxembourg, qui a toujours été un grand allié des États-Unis ». « Plus un pays est développé économiquement, plus il est stable », ajoute cet ancien entrepreneur immobilier de Floride, en constatant que la grande majorité des jeunes Luxembourgeois souhaitent d’abord embrasser une carrière sécurisante de fonctionnaire plutôt que de se lancer dans le business, plus risqué mais aussi plus créateur de richesse.

Et il y a du travail, à en croire les quelques lycéens interrogés lundi. Patrick Rukavina, élève en 2e au lycée classique de Diekirch, s’est inscrit pour découvrir « quelque chose de plus pratique et de moins théorique ». Il n’a pas encore d’idée d’études. L’économie ? « Pour y travailler, oui peut-être, mais pas pour l’étudier. » Mélanie Jung, en 2e à l’école privée Fieldgen, veut avant tout profiter de cette « bonne expérience ». Hésitant entre « prof d’anglais et politique », elle est venue « pour voir si l’entrepreneurship (l)’intéresse ». Julia Monacelli est un peu plus enthousiaste : « L’ambassadeur nous a dit qu’en devenant son propre chef, on peut faire ce qu’on veut et qu’on a une meilleure vie », retient-elle. En 2e au lycée de garçons d’Esch, elle songe à travailler dans « quelque chose avec le marketing » ou à devenir avocate.

De notre journaliste Sylvain Amiotte

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