Les ministres des Finances de l’UE ont donné leur feu vert mardi à une augmentation de la capacité et de la durée du « plan Juncker », destiné à encourager croissance et emploi, portant les investissements à au moins 500 milliards d’euros à l’horizon 2020.
« L’Europe est confrontée à de nombreux défis actuellement et le besoin de stimuler l’investissement est l’un d’entre eux. Nous devons apporter notre pierre à l’édifice », a déclaré le ministre slovaque des Finances, Peter Kazimir, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l’UE.
Le 14 septembre dernier, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, avait proposé d’augmenter la capacité financière du plan qui porte son nom, lancé en 2014, visant « au moins 500 milliards d’euros d’investissements à l’horizon 2020 » puis « 630 milliards dès 2022 ». Ce plan devait à l’origine permettre de mobiliser 315 milliards d’euros d’investissements en trois ans (de 2015 à 2018), via un fonds pour les investissements stratégiques, le FEIS.
Les projets déjà approuvés depuis un an devraient permettre de mobiliser 116 milliards d’euros en investissements totaux, d’après les prévisions de la Commission, dans 26 États membres. Quelque 200 000 petites et moyennes entreprises en profitent. Ce fonds est financé par le budget européen et la Banque européenne d’investissement (BEI) à hauteur de 21 milliards d’euros, et doit attirer ensuite des investisseurs privés qui souhaiteraient financer des projets dans des secteurs comme l’énergie, les infrastructures ou encore la recherche.
Le Quotidien/AFP