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Toulouse : le corps démembré d’une femme découvert dans une malle


La police a placé le studio de la victime sous scellés, beaucoup d'effets personnels y étant entassés. (illustration AFP)

Le corps démembré d’une femme, placé dans une malle en plastique, a été découvert dans la nuit de lundi à mardi dans un appartement du centre de Toulouse.

Les jambes de la victime ont été découpées, semble-t-il pour faire tenir le corps dans la malle. Le cadavre est en «décomposition avancée», a-t-on indiqué de même source, «a priori depuis une dizaine de jours», selon des sources policières. L’appartement se trouve au troisième et dernier étage d’un immeuble de la rue Merly, près de la basilique Saint-Sernin, un haut-lieu touristique du vieux centre de Toulouse.

Un jeune voisin a raconté sous couvert d’anonymat qu’il était présent lundi soir et avait rencontré la mère et une amie de la locataire de l’appartement. Elles s’inquiétaient de ne pas avoir de nouvelles de la jeune femme depuis 15 jours, alors qu’elle était active sur les réseaux sociaux. Son portable était éteint.

Ne pouvant entrer dans l’appartement, les proches ont appelé les pompiers qui sont entrés par le velux, a raconté ce témoin.

En voyant les policiers emporter le corps mardi matin, un autre témoin du voisinage a jugé que «le corps ne correspondait pas aux proportions de la personne, qui était plutôt grande». Selon ce jeune homme qui ne l’avait croisé à deux reprises «que quelques secondes», la locataire de l’appartement a «le profil d’une étudiante» d’une «vingtaine d’années», ce que confirme le voisin d’immeuble.

Ce dernier l’a décrite avec des cheveux châtains foncé. «Une Française toujours habillée en noir, jolie, sociable». «Qui voudrait faire ça à une fille aussi gentille», s’est-il interrogé ? C’était «une étudiante en langues étrangères appliquées à l’Université du Mirail (Toulouse), a-t-il ajouté. Mais elle avait arrêté ce cursus «pour faire de l’histoire de l’art et de l’archéologie». Selon lui, elle habitait l’immeuble depuis près d’un an.

Mardi midi, deux policiers étaient en faction devant l’entrée de l’immeuble, en barrant l’accès. Une fourgonnette était en stationnement. Selon les agents, «la police judiciaire était toujours sur place» en milieu de journée et travaillait dans «un studio où il y a beaucoup de choses entassées». Toutes ces affaires ont été placées sous scellés.

LeQuotidien.lu avec AFP