Il a vécu sa première séance de véritable pro lundi, avec le Lierse. Une séance horrible de près de trois heures, très éprouvante physiquement. Mais pour lui, le début du bonheur…
Ça y est, Tim Hall a lancé officiellement lundi sa carrière de footballeur professionnel. Après son transfert surprise en provenance d’Elversberg, où il n’avait jamais vraiment mis les pieds sur un terrain où n’évoluaient que des seniors, il prend de plein fouet la différence de monde mais assume, courageusement et stoïquement.
Comment avez-vous vécu la très intense première séance du SK Lierse, sous les ordres de Frederik Vanderbiest, qui aura duré plus de 2h40 ?
Tim Hall : Oh je crois même qu’elle a duré un peu plus que ça je pense. Des séances aussi intensives, j’en avais déjà fait quelques-unes avec Elversberg, mais jamais de quasiment trois heures. En plus, là, même les courses de récupération se transformaient en un exercice d’endurance. C’était très très dur. Heureusement, je m’étais bien préparé et le stage avec la sélection nationale m’a un peu aidé.
À quoi pense-t-on quand son corps découvre ce genre de choses ?
(il sourit) Plus le temps passe, plus tu as seulement envie d’en finir. Mais en l’ayant bien fait. Parce que c’est ça les moments vraiment importants pour un footballeur. Tout le monde le sait.
C’est malgré tout surprenant ?
Surprenant, non : je savais que ce serait dur. J’y étais préparé. Je n’ai finalement même pas pris le temps de partir en vacances. Ce n’est pas si grave après tout. Je devais finir les papiers pour la location de mon appartement, déménager… J’ai quand même pris le temps d’aller voir la finale de mon cousin (NDLR : Gilles Muller) à ‘s-Hertogenbosch. Je ne suis arrivé que pour voir le deuxième set, mais c’est extrêmement motivant de voir la façon dont il joue aujourd’hui au tennis, de voir que le travail paie. Je ne l’avais jamais vu aussi fort.
Vous enchaînez depuis lundi les séances. Franchement, vous vous demandez déjà un peu quand ça va se calmer ?
(il rit) Ce que je sais, apparemment, c’est que le coach adore travailler comme ça, beaucoup, longtemps. Il y a bientôt les premiers matches amicaux et pour moi, ça va commencer très tôt le besoin de se montrer. Ça va se jouer là. Or, on a beaucoup de défenseurs centraux dans le groupe. On est quand même à six et je suis le plus jeune…
Recueilli par Julien Mollereau