Accueil | Actualités | Serge Aurier condamné à deux mois de prison ferme

Serge Aurier condamné à deux mois de prison ferme


Le défenseur du PSG Serge Aurier a été condamné, lundi 26 septembre, à deux mois de prison ferme pour violences sur personne dépositaire de l’ordre public. (Photo : AFP)

Le défenseur du PSG Serge Aurier a été condamné lundi à deux mois de prison ferme pour violences sur personne dépositaire de l’ordre public lors d’une altercation avec des policiers à la sortie d’une boîte de nuit parisienne le 30 mai.

Le tribunal correctionnel de Paris a également condamné l’international ivoirien de 23 ans à 600 euros de dommages et intérêts pour les préjudices corporel et moral ainsi qu’à 1.500 euros de frais de justice. Sa condamnation n’ayant pas été assortie d’un mandat de dépôt à l’audience, rien n’empêche au plan judiciaire le footballeur de jouer son prochain match mercredi en Ligue des champions sur la pelouse du club bulgare de Ludogorets.

A l’énoncé de sa peine, le joueur a accusé le coup, restant un long moment comme pétrifié sur sa chaise, quelques minutes à peine après la plaidoirie de son avocate, qui venait de défendre une « star » dont la parole valait celle des policiers, « la balle au centre, 50/50 ». Le joueur, bouc façon pharaon sur un ensemble fluide noir, a quitté le tribunal sans un mot. Il n’ira pas en prison, sa peine étant aménageable, mais le tribunal a envoyé un message, tapant plus fort que les réquisitions du procureur, qui avait demandé deux mois assortis du sursis ou de travaux d’intérêt général.

L’altercation s’était déroulée lors du contrôle de son véhicule, mal garé, par des policiers de la brigade anticriminalité (BAC) au petit matin du 30 mai, à la sortie d’une boîte de nuit du VIIIe arrondissement de Paris. A l’audience, le policier de la BAC a expliqué que l’international ivoirien s’était montré « agité », « violent », avait refusé de sortir de la voiture, une Porsche Cayenne aux vitres fumées, puis lui avait asséné un coup de coude au thorax, entraînant une interruption totale de travail (ITT) d’un jour.

Comme lors de l’enquête, le latéral a nié les violences, affirmé avoir été frappé par le policier « en premier ». Après quelques heures en cellule de dégrisement, il avait déposé une plainte pour violences policières, plainte classée sans suite.

Le Quotidien/afp