Sélection nationale – Avec eux on peut regarder très haut

Luc Holtz a dévoilé hier sa liste des 22 pour les amicaux contre la Grèce et le Portugal (13 et 17 novembre). Dwayn Holter est de retour, Christopher Martins est bien là et Vincent Thill arrive bientôt, promis. Et si l’avenir des Roud Léiwen leur appartenait ?

Bien plus que sa sélection pour les deux matches qui auront lieu dans deux semaines, Luc Holtz a laissé entrevoir hier des choses qui donnent envie de rêver à ce qui pourrait se passer dans les prochaines années.

J’ai une vision, mais je suis obligé de rester prudent avec cette vision. Dans deux, trois, quatre, cinq années, si ces gamins explosent comme ils sont capables de le faire, on pourra aller plus loin.» Luc Holtz a parfois les lèvres qui le brûlent, mais il est souvent obligé de ravaler son enthousiasme, certain que s’il disait ce qu’il a sur le cœur, tout le Luxembourg lui rirait au nez et lui rappellerait que son équipe n’a remporté qu’un seul match lors des deux dernières années.

Il ne faut pas trop rêver, mais le faire dans des proportions raisonnables n’est pas un crime. Oui, dans quelques années, les Roud Léiwen auront les moyens d’atteindre un niveau qu’ils n’ont jamais connu, bien au-delà de celui d’aujourd’hui. Ce changement de dimension passe par l’éclosion quasi simultanée de plusieurs cracks. Christopher Martins et Vincent Thill sont programmés pour en être. Dwayn Holter a aussi le pouvoir de devenir un patron de la sélection, quand bien même il s’est mis des bâtons dans les protège-tibias ces derniers mois.

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Il y en a plein d’autres, derrière, qui pointent le bout de leur nez. Lors des derniers éliminatoires de l’Euro U17, le Luxembourg en a pris plein les yeux avec Vincent Thill, mais Loris Tinelli (16 ans, Anderlecht) est aussi un joueur sur lequel Luc Holtz compte s’appuyer prochainement.

Avant d’envisager une phase finale d’un grand tournoi (le chemin est long) l’Ettelbruckois rappelle des évidences : «Pour rivaliser avec de plus grosses équipes, il faut que tout colle. Si on regarde bien, sur les gros matches qu’on a faits, il n’y avait ni blessé ni suspendu. Sur le long terme, avec un effectif plus large, on pourra reproduire plus souvent de bons matches…»Lire as

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On n’y est pas, mais demain n’est pas si loin que cela. «Après tout, tous les jeunes dont on est en train de parler, dans cinq ans, ils seront encore jeunes!» L’avenir proche, ce sont ces éliminatoires 2018 et ce tirage (France, Pays-Bas, Suède, Belarus, Bulgarie) qui laisse entrevoir quelques fessées. Que les détracteurs en profitent, cela pourrait bien être la dernière fois de leur vie qu’ils auront l’occasion de prendre la sélection nationale pour une bande de clowns.

Matthieu Pécot