Rudi Garcia a été nommé entraîneur de l’Olympique de Marseille en remplacement de Franck Passi pour deux saisons et demie, trois jours après l’officialisation de la vente du club à l’homme d’affaires américain Frank McCourt, a annoncé la radio RTL jeudi.
Selon RTL, l’ex-technicien de Lille (52 ans), auteur du doublé championnat-Coupe de France en 2011, et de l’AS Rome, sera sur le banc dès dimanche au Parc des Princes pour le clasico contre le Paris SG. Il avait été démis de ses fonctions à la Roma en janvier dernier après deux 2e places en Serie A en 2014 et 2015 derrière l’intouchable Juventus Turin.
Dans un communiqué, la Roma confirme avoir « mis fin, d’un commun accord entre les parties, au contrat de l’entraîneur Rudi Garcia et des membres de son staff ». « L’AS Rome souhaite le meilleur à Rudi Garcia et à tout son staff », ajoute le club italien.
Les nouveaux dirigeants marseillais n’ont donc pas traîné avant de trouver un patron technique à l’OM, juste après la passation de pouvoirs lundi entre Margarita Louis-Dreyfus, veuve de Robert Louis-Dreyfus qui avait racheté l’OM en 1996, et Franc McCourt. Le même jour, le président choisi par McCourt, le Français Jacques-Henri Eyraud, avait également pris ses fonctions au centre d’entraînement de La Commanderie.
L’arrivée de Garcia fait une victime avec Frank Passi, qui avait assuré l’intérim après le départ fracassant de l’Argentin Marcelo Bielsa en août 2015 avant de monter en grade en avril 2016 avec le limogeage de l’Espagnol Michel.
La tâche ne s’annonce pas simple pour Garcia, qui devra relancer une équipe qui a terminé le dernier championnat à la 13e place et pointe actuellement en 12e position en L1 juste avant de défier le PSG. Il devra jongler avec un effectif assez limité jusqu’au mercato d’hiver où McCourt pourrait essayer d' »offrir » un joueur de prestige à son club.
Toujours à la recherche d’un directeur sportif, l’Américain a récemment été éconduit par Luis Campos, qui a choisi le projet lillois de Gérard Lopez, et se serait rapproché récemment de Damien Comolli.
Le Quotidien