Le dossier relatif la vente d’ArcelorMittal Dudelange, dans le cadre de l’acquisition de l’Italien Ilva par le géant mondial de l’acier, n’a pas connu d’avancée durant l’été. Rentrée oblige, le ministre de l’Économie a répondu ce lundi à une question posée fin juin par les députés Laurent Mosar et Marc Spautz (CSV).
A l’époque, à la mi-juin, le gouvernement italien nouvellement formé avait émis des réserves concernant la reprise d’Ilva par ArcelorMittal et demandé « des engagements environnementaux et sociaux supplémentaires », rappelle Étienne Schneider. Initialement fixée au 1er juillet, la date de validation ou non de l’opération a ainsi été repoussée au 15 septembre.
Depuis, « ArcelorMittal reste actuellement en attente d’une réponse des autorités italiennes à ses propositions », selon le ministre, qui préciser être « régulièrement en contact avec les dirigeants d’ArcelorMittal » et s’assurer de la fiabilité des acquéreurs potentiels du site dudelangeois qui devront s’engager à « garantir la pérennité de l’usine et la préservation de l’emploi ».
En l’état actuel de la situation, « ArcelorMittal a confirmé que plusieurs entreprises s’étaient montrées intéressées par la reprise de certains de ses sites, y compris celui de Dudelange, mais sans fournir l’identité de ces entreprises, afin de ne pas perturber les discussions en coursé, ajoute Étienne Schneider.
Et le ministre d’affirmer : « La vente ne se réalisera de toute évidence que si le projet de reprise de l’aciérie llva aboutit définitivement ».