Le président François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel sont arrivés à Strasbourg, dimanche en fin d’après-midi, pour une rencontre bilatérale informelle, avec au menu la crise des réfugiés et le dossier britannique du « Brexit ».
La chancelière allemande et le président français sont arrivés peu après 17 heures à l’hôtel du préfet pour une séance de travail en tête-à-tête, suivie d’un dîner dans un restaurant de la capitale alsacienne à l’invitation du président allemand du Parlement européen Martin Schulz.
Les deux dirigeants n’ont fait aucune déclaration à leur arrivée. François Hollande et Angela Merkel se sont embrassés, se prêtant brièvement au jeu des photos et caméras, avant d’entamer des discussions sur les moyens visant à résorber les flots de réfugiés et sur les négociations pour éviter une sortie du Royaume-Uni de l’UE.
« Déterminés à défendre Schengen »
Cette rencontre à huis clos se tient à quelques jours d’un sommet européen les 18 et 19 février à Bruxelles. « Déterminés à défendre Schengen », selon une source diplomatique, Paris et Berlin entendent notamment étudier les solutions qui passent par des « hotspots » (centres d’accueil de réfugiés), les renvois de personnes en situation irrégulière, les contrôles à la frontière gréco-turque et une redistribution des réfugiés.
Sur le dossier du référendum britannique, les deux capitales affichent une convergence de vues. « Il n’y a pas de différence entre la position de Hollande et de Merkel », a-t-on précisé à Paris. Le chef de l’État français exclut notamment de faire « de nouvelles concessions, de nouvelles ouvertures, de nouvelles demandes » d’ici au sommet de Bruxelles.