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Quid de la maternité Grande-Duchesse-Charlotte ?


Dans une question parlementaire, le député Franz Fayot s’inquiète de l’avenir de la maternité Grande-Duchesse-Charlotte.

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Aux dires de Franz Fayot, la maternité Grande-Duchesse-Charlotte est « un exemple rare du style Bauhaus au Luxembourg ». (Photo : Archives)

Le 5 décembre, le Conseil de gouvernement a donné son accord de principe pour autoriser le Centre hospitalier de Luxembourg (CHL) à poursuivre la planification d’un avant-projet sommaire pour la construction d’un nouvel hôpital. Dans sa question parlementaire, rendue publique hier, le député LSAP Franz Fayot rappelle qu’à côté du CHL, une nouvelle maternité est actuellement en cours de construction et que « ce nouveau « centre mère-enfant » sera en service dans le courant de l’année 2015″. Il aimerait que le ministre du Développement durable et des Infrastructures, François Bausch, lui dise si la construction du nouveau CHL se fera à l’endroit même de la maternité Grande-Duchesse-Charlotte, qui sera alors désaffectée et démolie, ou s’il n’est pas possible de prévoir un projet permettant d’y intégrer cette dernière.

Inaugurée le 10 mars 1936, la maternité Grande-Duchesse-Charlotte a été conçue par l’architecte berlinois Otto Bartning, qui, avec Walter Gropius, est considéré comme l’initiateur de l’architecture « Bauhaus ». Et en appliquant les critères du style « Neues Bauen », Otto Bartning est devenu le représentant d’une architecture d’hôpitaux modernes et innovants. Selon le député LSAP, la maternité Grande-Duchesse-Charlotte est « un exemple rare du style architectural « Bauhaus » au Luxembourg et un témoin de l’architecture de l’entre-deux-guerres ». Dans la deuxième partie de sa question parlementaire, Franz Fayot s’adresse à la ministre de la Culture et du Logement, Maggy Nagel, désirant savoir si la commission nationale des Sites et Monuments a été saisie de ce dossier. Si non, il aimerait en connaître les raisons et si oui, il voudrait que les conclusions de ladite commission soient rendues publiques.

Le Quotidien

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