L’été prochain, le latéral sera tenu de choisir une orientation pour sa carrière. Mais laquelle ?
On ne devrait plus voir certains clubs venir «scouter» dans les travées du stade Josy-Barthel. Bruges, Anderlecht, le Standard… tous connaissent leur Laurent Jans sur le bout des ongles et ils n’ont plus besoin de s’infliger ce genre de déplacement pour voir. Ce sont désormais les noms qui circulent officiellement, au moins en Belgique, pour accueillir l’ancien joueur du Fola l’été prochain. Mais alors que l’Angleterre continue d’être sur les rangs, Stuttgart, qui le suit, est revenu poser son derrière au stade Josy-Barthel samedi soir. Et l’on en vient à se demander ce que faisait le LOSC de Gérard Lopez dans les travées, alors que son entourage a indiqué que des clubs de L1 commencent à se pencher sur son cas très sérieusement.
Il semble de plus en plus évident, vu le niveau affiché ce week-end par le joueur de Beveren qui a littéralement éteint Dimitri Payet, ses 350 matches professionnels, ses 33 sélections en équipe de France, que Jans va avoir l’embarras du choix vu son niveau actuel. Et qu’il aurait tout intérêt à ne pas se tromper.
Quitter la Belgique? Pourquoi pas, mais clairement, les propositions qui se dessinent en Jupiler Pro League lui offriraient une opportunité non négligeable : jouer la Coupe d’Europe en phase de poules. Passer un cap peut se concevoir grâce à un départ à l’étranger, certes. D’autres ont fait un calcul plus pragmatique, comme Thomas Meunier. L’actuel joueur du PSG, en sortant presque inconnu de Virton, avait opté pour le FC Bruges qui l’a lentement fait maturer au point de lui ouvrir les portes d’un grand d’Europe.
Avec deux saisons de professionnalisme dans les jambes, passer un cap pour l’international pourrait bien consister dans le fait de jouer chaque mois des rencontres au niveau continental. Lui a refusé samedi de s’étendre sur son cas personnel, ou même sur sa prestation face aux Bleus : «Tout d’abord, c’est l’équipe. Notre match a été formidable. Ma prestation? Correcte.» Qu’est-ce que ça va être quand elle sera «formidable»?
J. M.