Accueil | Actualités | Près de 40 cadavres d’animaux chez « une amie des bêtes »

Près de 40 cadavres d’animaux chez « une amie des bêtes »


"Certains chiens sont morts de faim enfermés dans leurs boxes", rapporte la bénévole à l'origine de la macabre découverte. (illustration AFP)

Près de 40 cadavres d’animaux, dont 26 de chiens, ont été découverts près de Brest, chez une jeune femme très investie dans le milieu associatif canin, rapporte une association de protection animale.

Au total, ce sont 26 chiens, sept lapins, deux chats, une oie, une poule et une chèvre qui ont été découverts morts dans une propriété isolée de Milizac appartenant à cette jeune femme de près de 30 ans, a indiqué Klervie Talarmin, présidente de l’association Les Alfredes, confirmant une information du quotidien régional Ouest-France.

« Certains chiens sont morts de faim enfermés dans leurs boxes et les chats sont morts de soif », a décrit Klervie Talarmin, à l’origine de la macabre découverte lors d’une visite inopinée, assurant que la jeune femme et sa mère étaient très investies dans le milieu associatif canin. La mère et sa fille seraient respectivement présidente et secrétaire d’une association de molosses intervenant en maisons de retraite et en instituts médico-éducatif. La jeune femme aurait eu en outre un élevage de chiens jusqu’en 2010.

La plupart des animaux retrouvés morts -certains dans des cages, niches ou boîtes, d’autres dans des sacs en plastique ou au fond d’un puits- appartenaient à la jeune femme et à sa mère. D’autres provenaient de l’association Les Alfredes qui recueille et place des animaux maltraités ou abandonnés auprès de familles d’accueil, dont faisait partie la jeune femme.

Les Alfredes ont porté plainte, tandis que d’autres associations de protection animale, comme la Fondation 30 millions d’amis, se sont portées partie civile. Une enquête a été ouverte par le parquet de Brest pour « actes de cruauté et abandon d’animaux », selon la gendarmerie de Saint-Renan, chargée de l’enquête.

La peine maximale encourue est de deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.