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PH [3e J.] Käerjeng a renoué avec le succès


Contrairement aux apparences, Käerjeng ne s'est pas pris les pieds dans le piège tendu par Erpeldange. (Photo : Julien Garroy)

Après deux Käerjeng a renoué avec le succès, sans pour autant briller, partages face à Beggen et Mamer, face à un faible Erpeldange.

Même si tout n’a pas été parfait, Käerjeng s’est rassuré dans un match où les dernières minutes ont été plutôt chaudes. Mais la réception de Rodange, dimanche dans le derby, s’annonce comme un test d’une autre envergue.

Si on veut jouer la montée, on se doit de l’emporter face à Erpeldange. Si test il doit y avoir pour notre équipe, ce sera plutôt dimanche face à Rodange», avait glissé Jérôme Winckel, le portier de Käerjeng en prélude à cette rencontre. Eh bien, le gardien (titulaire, Ivesic retrouvant le banc) et ses équipiers ont assuré hier soir, renouant donc avec la victoire après deux nuls face à Beggen et Mamer. Mais on ne peut pas vraiment dire qu’ils ont excessivement brillé sur la pelouse du Um Dribbel. Il est vrai qu’on a coutume de dire que pour jouer au foot, il faut être deux (équipes). Et hier, Erpeldange est apparu très limité dans un système en 4-3-3 basé essentiellement (au départ) sur la contre-attaque et dans lequel on retrouvait Nilton Rocha en pointe. Ce dernier, plutôt aligné en défense habituellement, retrouvait donc ses premières amours aux avant-postes. Et il fut l’un des meilleurs (ou plutôt des moins mauvais) de son équipe durant une bonne partie de la rencontre, ce qui veut sans doute dire beaucoup sur le niveau erpeldangeois…

Deux passes décisives pour Barbosa

Pour en revenir à Käerjeng, les hommes d’Angelo Fiorucci ont entamé le match en pressant haut et en essayant de développer un beau football. Ce qu’ils ont réussi à faire à quelques occasions. C’est d’ailleurs sur leurs deux plus belles actions de la première période, mêlant jeu en triangle et en un temps, qu’ils ont inscrit deux buts. Deux phases pratiquement identiques, où on retrouvait Michaël Barbosa, esseulé sur le flanc droit, dans le rôle du passeur. La première fois, il a servi, au deuxième poteau, Alunni. La deuxième fois Lopes Correia. Deux buts mérités, même si Erpeldange avait obtenu avant ça l’une ou l’autre opportunité via Alphonse Leweck et Siebenaler.

À 2-0 à la pause, on ne voyait pas comment les Erpeldangeois pouvaient revenir au score. On ne se trompait pas. Si les visiteurs faisaient preuve de bonne volonté, ils n’inquiétaient guère Winckel. Du moins jusqu’à la 83e et un penalty généreusement accordé par Monsieur Civovic pour une faute (totalement inutile de Hess) qui semblait bien avoir eu lieu en dehors du grand rectangle. On peut d’ailleurs se demander si l’arbitre lui-même ne s’en est pas rendu compte, puisque dans la minute qui suivait la réduction du score de Siebenaler, il accordait, cette fois à Käerjeng, un penalty pour une faute de main… que personne n’a vraiment vue. Ce qui eut le don d’énerver Charles Leweck, le joueur-entraîneur erpeldangeois. «Je ne veux pas tout mettre sur le dos de l’arbitre, car nous n’avons pas bien joué en première mi-temps, mais siffler un penalty sur une telle phase de jeu, c’est impossible!», glissait-il quelques secondes après avoir dit sa façon de penser à l’homme en noir.

«Notre victoire est méritée, mais nous l’avons obtenue dans la douleur et c’est totalement de notre faute, expliquait, pour sa part, Angelo Fiorucci, dans l’autre vestiaire. Alors que nous étions sur du velours, nous avons commis des petites fautes qui auraient pu nous coûter cher. Heureusement, au final, cela n’a pas été le cas. Au rayon des satisfactions, je suis content du jeu que nous avons pratiqué. Il faudra que nous soyons à même de remettre ça dimanche dans le derby face à une très belle équipe de Rodange. Ce sera un autre test!»

De notre correspondant S. L.