[PH, 20e j.] – Pétange fait un gros break

Très costaud à Mondercange, Pétange, deuxième, prend cinq points d’avance sur la Jeunesse Canach. Ça commence à sentir bon pour Amodio et ses hommes.

Chanceux, le Titus semble même avoir la réussite de son côté pour aborder avec sérénité la dernière ligne droite qui doit le ramener en DN.

Il ne faut pas grand-chose pour faire basculer une rencontre. Quelle tournure aurait pris ce match si Leduc avait mis sa tête au fond après 30  secondes de jeu? Le destin a voulu que la balle s’abatte de plein fouet sur la transversale… Ou encore quand Bei s’isole devant le gardien après trois minutes de jeu, mais s’emmêle les pinceaux?

Seule certitude  : Pétange est passé tout juste à côté de la correctionnelle. Il n’en a pas fallu plus aux hommes de Paolo Amodio pour se reprendre en main. Et ce par l’intermédiaire du jeune Abreu qui élimine deux Mondercangeois pour fusiller Roulez et donner l’avantage aux siens (0-1  : 17 e ). Et voilà que deux minutes plus tard, on reprend le même acteur pour donner deux buts d’avance, Abreu profitant cette fois du boulot de Smigalovic, qui enroule une frappe à ras de terre, mais voit le gardien mondercangeois repousser sur Abreu.

Défense réorganisée, mais poreuse

Un vrai coup dur pour les hommes de Jacques Muller. Et pourtant les choses vont encore plus s’aggraver. Premièrement de par la blessure de Leite, qui est contraint d’abandonner ses coéquipiers (22 e ), forçant Bei à reculer au poste d’arrière droit. Deuxièmement par un troisième but signé Smigalovic, qui hérite d’un long ballon et s’impose devant Afoun pour battre Roulez (0-3, 35 e ).

Les Mondercangeois ne peuvent en vouloir qu’à eux-mêmes, d’autant que Pétange est loin de pratiquer son meilleur football. Au moins les hommes de Jacques Muller ont-ils le mérite de ne pas baisser les bras et de continuer à y croire dur comme fer. Encore plus quand le jeune Aribi réduit un peu le score de la tête? par surprise, à la 63 e minute (1-3). Là, les joueurs de Pétange deviennent de plus en plus fébriles.

Jacques Muller n’a plus rien à perdre et lance son dernier joker, Aderito Vaz Dos Reis, pour jouer le tout pour le tout. Mais plus rien ne changera. Frustrant pour les Mondercangeois qui peuvent rentrer à la maison avec des regrets après un début de match qu’ils garderont certainement longtemps en travers de la gorge. Le rêve d’une troisième place s’éloigne un tout petit peu, tandis que Pétange, lui, peut se frotter les mains  : l’air du large sent désormais nettement la Division nationale…

Jessy Ferreira