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[PH – 10e j.] C’était du 100% de réussite pour l’US Esch


Les attaquants eschois ont su faire preuve de réalisme pour permettre à leur équipe d'occuper le deuxième rang de la PH. (Photo : Luis Manghorrinha)

Rodange a dominé, l’US Esch l’a emporté, voilà comment résumer le match au sommet de cette journée.

Trois occasions et trois buts, voilà comment on pourrait résumer de manière un brin caricaturale le match des Eschois face à un Rodange entreprenant, mais pas forcément très dangereux.

C’est assez rare pour être souligné. Après la rencontre, on avait vu le même match dans les deux camps. Tout le monde s’accordait à dire que ce n’était pas l’équipe qui avait été la meilleure ballon au pied qui l’avait emporté, mais bien celle qui avait obtenu un maximum de réussite devant le but.

«Nous avons eu un peu de chance aujourd’hui», reconnaissait donc Pedro Resende, l’entraîneur eschois. «Notre adversaire a dominé territorialement la partie, il a bien centralisé le ballon, sans pour autant se créer d’énormes occasions. De notre côté, nous avons su nous montrer très réalistes, tout en étant bien en place.» Pour le technicien, cette rencontre compensait un autre rendez-vous perdu voici 15 jours 1-0 à Grevenmacher. «L’un des matches les plus fous que j’ai vus. On perd 1-0 alors qu’on a dû se créer une quinzaine d’occasions franches. Alors je ne peux que féliciter mes joueurs quand ils font preuve d’autant de réalisme que cet après-midi.»

«Nous n’avons pas su produire notre jeu»

En caricaturant à peine, on peut déclarer que l’US Esch a mis au fond les trois seules occasions qu’elle a obtenues hier. «Je crois qu’on peut dire qu’on a eu 100 % de réussite», confirmait le Français Anthony Medri, auteur du troisième but et passeur décisif sur le 1-0. «Nous avons réussi à jouer le coup à fond, même si, pour une fois, nous ne sommes pas parvenus à jouer notre jeu. Nous n’avons pas su respecter les consignes de l’entraîneur. Ce dernier voulait qu’on joue un maximum au ballon et nous n’avons pas su le faire. Pourquoi? Il faut avouer que nous sommes tombés sur une très belle équipe de Rodange. Et puis, nous avions l’air stressé alors qu’on n’avait pas de raison de l’être. Le comité ne nous met pas la pression et notre classement est juste exceptionnel pour une équipe dont l’objectif reste le maintien.»

L’équipe eschoise n’a-t-elle pas eu du mal à se remettre de la sortie sur civière de son défenseur Papa Dione (voir ci-contre) après un peu plus de 20 minutes? «C’est un guerrier et il n’est pas habituel de le voir rester par terre après un duel. Surtout sans bouger du tout comme c’était le cas aujourd’hui. C’est vrai que cela nous a déstabilisés…» Mais pas suffisamment donc pour qu’Hélio Lopes, le gardien eschois, ne doive aller reprendre la balle au fond de ses filets.

Julien Carette