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[BGL Ligue] Payal sanctionné… et direction Strassen ?


On ne reverra peut-être plus jamais Ben Payal (à droite) sous le maillot du Fola Esch. (Photo : Julien Garroy)

Le Fola Esch a indiqué, hier, que son international était «suspendu jusqu’à nouvel ordre» pour ne pas avoir honoré sa promesse de reconduction de contrat.

Non, Payal n’a pas prolongé. Et il ne devrait pas rester. Le torchon brûle entre le milieu de terrain récupérateur et ses dirigeants, qui ne l’autorisent plus à se mettre à la disposition de Jeff Strasser. En cause, un désir du joueur d’aller voir ailleurs alors qu’il s’était engagé à rester au club. Le communiqué, pour une fois, n’est pas lapidaire et le Fola n’a pas caché les raisons ni de sa colère ni de sa décision.

Il aurait pu se contenter de parler de désaccords ou de sanction en interne sans en préciser la nature, mais non : «Le comité du CS Fola Esch confirme les rumeurs de la suspension jusqu’à nouvel ordre de son joueur Ben Payal alors qu’il a perdu toute confiance dans la loyauté de son joueur à la suite des tergiversations de celui-ci quant à la prolongation de son contrat et de la violation de sa parole donnée. Cela en dépit des énormes efforts consentis par le club, ses dirigeants et ses sympathisants.»

Strassen : après Hoffmann, Payal?

Pour une fois, il n’y a même pas besoin d’extrapoler : Payal avait dit qu’il resterait, Payal devait signer… et il ne l’a pas fait. En attendant de démêler les raisons qui l’ont conduit à se mettre en porte-à-faux (puisqu’il risque bien de passer les deux prochains mois à s’entraîner seul, loin de toute forme de compétition), il convient de se poser la question suivante, dès maintenant : mais si Payal, arrivé en 2013 en provenance du F91 et qui a conquis deux titres de champion avec le club doyen, ne reste pas au Galgenberg, où va-t-il?

Eh bien, la solution à ce problème devrait être aussi logique (au regard des amitiés) que dingue : l’UNA Strassen. Le club promu, décidément en avance de plusieurs guerres depuis que le malin Patrick Grettnich est aux manettes, vient de mettre la main sur Éric Hoffmann (Jeunesse) en souvenir du bon vieux temps ettelbruckois. Et il pourrait bien s’offrir Payal dans la foulée pour un doublé d’internationaux en moins de trois semaines.

Par quel miracle ce club est-il devenu, du jour au lendemain, aussi attractif? Par la simplicité de son encadrement autant que par l’ambition sportive qui l’anime. Non seulement il devrait sous deux ans disposer d’une nouvelle tribune, mais il se bâtit lentement un effectif qui pourrait vite devenir une garantie de première partie de tableau régulière dans les années à venir.

Car après tout, ce qui manque le plus à l’UNA, cette saison, c’est bien l’expérience. Et l’arrivée de Ben Payal après celle de Hoffmann pourrait combler bien des lacunes à ce niveau. On en saura sûrement beaucoup plus après la semaine internationale.

Matthieu Pécot et Julien Mollereau

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