L’actrice Pamela Anderson s’est rendue seule mardi devant le parc Marineland d’Antibes, dans le sud-est de la France, pour demander « la fin de la capture et de la captivité des animaux ».
La star américano-canadienne a expliqué qu’elle voulait « encourager les gens à ne pas aller dans ce genre de parc, que ce soit à Marineland en France ou à Sea World aux États-Unis ». Venue seule, l’actrice a estimé que « l’argument selon lequel les enfants apprennent des choses dans les parcs est faux, à l’heure des nouvelles technologies » et que « c’est mieux de voir les animaux dans leur environnement naturel ».
L’ancienne star d’ Alerte à Malibu a déployé devant l’entrée du parc une petite pancarte indiquant « La captivité tue, fermez Marineland », simplement signée du logo de l’association Peta (People for the ethical treatment of animals) dont elle est l’un des membres du bureau directeur depuis vingt-cinq ans. « Je défends cette cause tout autour du monde », a assuré celle aujourd’hui âgée de 50 ans, précisant : « Maintenant que je vis en France, je veux continuer à être active dans le pays où je réside ».
Pamela Anderson, qui affirme « travailler beaucoup » sur ces sujets avec l’ex-actrice française Brigitte Bardot, autre grande militante de la cause animale, avait déjà organisé le même type de happening devant les arènes de Nîmes, contre la corrida, ou au Luc-en-Provence pour dénoncer les conditions de vie des animaux dans les cirques.
Cette prise de position contre les delphinariums intervient alors que le précédent gouvernement français a pris un arrêté interdisant la reproduction des dauphins et des orques, principales attractions de Marineland, en captivité, décision contestée en justice par plusieurs parcs animaliers. « Je m’étais battue aux États-Unis pour obtenir une telle décision et cela avait été une grande victoire », a souligné l’actrice, qui a bon espoir de rencontrer Nicolas Hulot, ministre français de la Transition écologique, pour évoquer notamment le sort des animaux de cirque.
Le Quotidien/AFP