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Nouvelle attaque contre un militaire à Paris, le parquet antiterroriste saisi


Il s'agit de la septième agression contre des militaires de la force Sentinelle. (photo AFP)

L’opération militaire Sentinelle, mise en place après les attentats de janvier 2015 en France, a une nouvelle fois été la cible d’une attaque vendredi : un homme armé d’un couteau a agressé un soldat en plein centre-ville de Paris, sans faire de blessé.

Le parquet antiterroriste a été saisi de l’enquête sur l’agression qui est survenue dans le métro parisien, a annoncé le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner.

Selon les premiers éléments de l’enquête, l’assaillant a été rapidement maîtrisé par le militaire qui était en patrouille à la station de métro Châtelet. L’attaque s’est déroulée vers 6h30, a-t-on appris auprès des autorités policières. L’agresseur, qui n’était pas connu des services de police, aurait tenu des propos faisant référence à Allah, a précisé une source policière.

Il s’agit de la septième agression contre des militaires de la force Sentinelle, mise en place dans le cadre du plan Vigipirate. La dernière en date a fait six blessés parmi un groupe de militaires percutés le 9 août par une voiture à Levallois-Perret, près de Paris.

« L’homme a été maîtrisé, c’est la preuve du professionnalisme et de l’efficacité des soldats de Sentinelle dans cette mission de protection », a réagi la ministre des Armées Florence Parly sur la radio Europe 1. « Nous n’en savons pas plus sur les intentions de l’agresseur, qui a été arrêté », a-t-elle ajouté, alors que le gouvernement a détaillé jeudi une « évolution » de l’opération Sentinelle, jugée rassurante pour la population mais également critiquée car elle fait notamment des militaires des cibles privilégiées pour des attaques islamistes.

« Cette nouvelle attaque légitime pleinement ce que nous voulons faire, c’est-à-dire rendre ce dispositif encore plus imprévisible, encore plus indécelable pour les agresseurs potentiels », a estimé Florence Parly. L’exécutif va « faire évoluer le dispositif Sentinelle » mais « il ne s’agit évidemment pas de (le) réduire », avait affirmé jeudi le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb. Sentinelle mobilise actuellement 7 000 militaires, et 10 000 en cas de crise.

Le Quotidien/AFP