Les experts de la gendarmerie ont effectué mardi après-midi de premières constatations sur le site pétrochimique proche de l’étang de Berre (Bouches-du-Rhône) touché par deux explosions et deux incendies, qui n’ont pas fait de blessé et pour lesquels l’hypothèse d’un « acte malveillant » est privilégiée.
Des membres de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) et des gendarmes de la section de recherches de Marseille, à qui une enquête pour destruction par incendie a été confiée par le parquet d’Aix-en-Provence, ont commencé en début d’après-midi leurs constatations sur le site, a précisé le vice-procureur d’Aix-en-Provence, Rémy Avon.
Leurs travaux ont dû être suspendus vers 18h pour ne pas exposer les enquêteurs trop longtemps aux émanations à proximité immédiate des cuves qui ont brûlé, a ajouté le vice-procureur de la République.
Ces constatations étaient donc encore très partielles mardi en fin d’après-midi, la chaleur résiduelle, la mousse et les émanations liées aux produits contenus dans les cuves, rendant le travail des experts très difficile.
« Le parquet d’Aix a décidé d’ouvrir une enquête pour déterminer les circonstances et les causes de ce double incendie », avait auparavant déclaré M. Avon, lors d’un point de presse organisé à proximité du site appartenant au groupe LyondellBasell. « Aucune piste n’est écartée, aucune piste n’est privilégiée », avait-il assuré.
AFP