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Mondial 2018 : un France-Luxembourg à Saint-Symphorien ?


Si les travaux de reconstruction du stade sont lancés, cela empêcherait de facto la tenue à Metz d'un nouveau France-Luxembourg, en septembre 2017. (illustration AFP)

Le France-Luxembourg du 3 septembre 2017 peut-il encore avoir lieu à Metz ?

Clairement, Bernard Serin a ses doutes. Déjà, le club espère pouvoir enfin lancer sous peu les travaux visant à porter la capacité du stade à 30 000 spectateurs en rasant et reconstruisant de fond en comble la tribune présidentielle. Or le début de cette phase de reconstruction empêcherait de facto la tenue à Metz d’un nouveau France-Luxembourg, sept ans après celui du 12 octobre 2010 (2-0) en éliminatoires de l’Euro-2012 : le président messin estime à deux ans la durée des travaux.

Si rien ne démarre avant le 3 septembre de l’année prochaine, alors, forcément, il sera question de ramener cette affiche en Lorraine, aux portes du Grand-Duché. Mais alors qu’en 2010, la FFF avait demandé une dérogation à la FIFA pour pouvoir jouer à Saint-Symphorien (il faut une jauge de 30 000 places pour théoriquement postuler à accueillir ce genre de rencontres), la fédération française fera face, dans moins d’un an et demi, à un autre souci, autrement plus enquiquinant : il lui faudra satisfaire très vraisemblablement une ville ayant fait des efforts financiers pour accueillir l’Euro-2016 mais qui n’aura pas eu la chance de voir les Bleus durant la compétition.

«Dans le Grand Est, nos infrastructures et la qualité de notre pelouse font que nous serions une option très intéressante. Mais il y a beaucoup d’autres stades qui aimeraient sûrement accueillir cette affiche», synthétise Serin. Et même la tenue samedi soir de France-Écosse en match de préparation, à Metz, ne le fait pas nourrir de regrets supplémentaires de ne pas avoir pu accueillir la compétition : «Nous au moins, on aura eu l’équipe de France. D’autres ne l’auront pas.»

Non, de l’Euro, Serin ne regrette qu’une chose : ne pas avoir pu en profiter pour bâtir un stade de 34 000 places avec virages fermés et dont les plans trônent encore sur les murs de son bureau.

M.P. et J.M.

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