Si les Roud Léiwen, arrivés à Minsk samedi soir, devraient échapper de justesse à la neige, le temps de récupération sera limité avant la rencontre contre la Biélorussie lundi soir.
Les Luxembourgeois ont posé le pied à Minsk, samedi en fin d’après-midi. Sous un ciel gris et bas, dans le froid, mais un froid raisonnable. Alors que la pluie est attendue pour les deux prochains jours, la neige devrait faire son apparition sur le pays le jour de leur départ. On évitera donc les conditions extrêmes. Ce qui n’empêche pas ce déplacement de l’être.
Les hommes de Luc Holtz ont ainsi eu droit, comme leur prédécesseurs ces dernières années (les Roud Léiwen ont fait le déplacement quatre fois en huit ans tout de même) aux interminables tracasseries administratives du pays. Tel le remplissage de ce formulaire d’assurance obligatoire en deux exemplaires et les longues files d’attente à la douane, sous le regard inquisiteur de policiers aimables comme des portes de prison.
Anthony Moris, l’un des héros du match contre la Suède (défaite 0-1 vendredi), a traversé tout cela le visage fermé : « Je ne dors presque jamais après un match. Là, après la Suède, je n’ai réussi à fermer l’œil que deux heures ». Et cela se voyait.
Holtz avait un envoyé spécial aux Pays-Bas
Avec 72 heures seulement, dorénavant, entre deux matches éliminatoires, le temps de récupération est limité pour les joueurs. Et pour analyser l’adversaire qui suit la première rencontre, le temps devient vite un élément à maîtriser.
Luc Holtz a contourné le problème des fastidieuses analyses vidéos : « J’avais un envoyé spécial sur Pays-Bas – Belarus », a-t-il confié samedi depuis l’aéroport. « J’ai déjà beaucoup d’informations depuis vendredi soir mais je dois maintenant commencer à m’imaginer comment ils vont jouer. Ils ne commenceront pas forcément de la même façon contre nous. Et surtout peut-être avec des joueurs frais .»
De notre envoyé spécial à Minsk, Julien Mollereau