Miss France : pourquoi Justine Kamara, miss Lorraine, est favorite

Née à Nancy, élevée à Dombasle, étudiante à l’ICN à Metz… Miss Lorraine, Justine Kamara, 20 ans, concourt ce samedi soir au titre suprême de Miss France. Avec de bonnes chances de victoire, selon les pronostics.

C’est une soirée qui peut tout changer. Dix-huit ans après Sophie Thalmann, il flotte sur les espérances des passionnés du concours de Miss France un parfum de piment très particulier à l’aube de Noël. A travers les réseaux sociaux et les concours de pronostics, le flux des attentes se concentre autour de Justine Kamara, 20 ans.

À Nancy, où elle est née, comme à Dombasle, où elle a grandi, l’eau a coulé sous les ponts de la Meurthe, depuis la célèbre tirade de Sophie Thalmann, qui voulait « prendre la place » de Jean-Pierre Foucault. Dix-huit ans plus tard, la belle Dombasloise s’engage demain en prime time sur TF1 dans l’un des incontournables temps forts de la télévision.

Miss Tropiques, miss Meurthe-et-Moselle (son élection), miss Lorraine (son élection)… Miss France ? « En tout cas, elle y va sereine, décontractée », sourit son père, Joseph Kamara, 54 ans, un ancien prof de danse aujourd’hui restaurateur dans le centre de Nancy.

Sauce sauvage et lasagnes saumon

Le papa et la maman, Christel Césari, toujours domiciliée à Dombasle, prendront aujourd’hui la route de Montpellier, accompagnés par près de trente supporters de la belle étudiante en école de commerce à l’ICN Metz.

Une jeune femme superbe, souriante, intelligente, vive, modeste, dont le profil reflète tout autant les origines guinéennes de son géniteur, que celles de sa maman lorraine, née à Metz, salariée dans une société immobilière.

Christel Césari, la maman, et Joseph Kamara, le papa : « Notre fille défend l’idée du partage. » (photo ER/Alexandre MARCHI)

D’où qu’elles émanent, les descriptions fleurent l’éloge. « Justine sait d’où elle vient et ne s’est jamais pris pour quelqu’un d’autre », décrit sa mère. Son ascension dans les concours – récente – s’est presque déclenchée par hasard. « Elle n’avait jamais exprimé le désir de concourir », poursuit son père. Ancienne élève à l’école du Centre à Dombasle où elle a aussi suivi des cours de gym et de danse à l’école municipale, puis collégienne à Charles-de-Foucault (Nancy), Justine Kamara nourrit la fierté familiale de ses quatre frères, dont Yohan Kamara, ex-athlète de haut niveau (110 m haies), propriétaire d’un bar à Nancy.

Avec ses proches, et ses fans via Facebook, miss Lorraine a tenu le fil des nouvelles, malgré la préparation et la compétition naissante entre candidates au titre suprême. « Elle a cette aptitude à bien passer auprès des gens », s’enorgueillit Joseph Kamara. « Elle est naturelle, elle a toujours été comme ça, sans se poser de question », poursuit-il. Justine Kamara aime la « sauce sauvage » préparée par son père et les « lasagnes saumon » mitonnées par sa mère. « Le soutien de la population nous fait chaud au cœur », dit-elle. Le papa : « Justine défend l’idée du partage. Elle aime le « vivre-ensemble ».»