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Meurtre d’Alexia Daval : son mari Jonathann maintient sa version d’un accident


Jonathann Daval conteste toujours avoir brûlé le corps de sa femme, dont le cadavre avait été retrouvé fin octobre en partie calciné dans un bois. (photo archives AFP)

Jonathann Daval, qui a reconnu avoir étranglé son épouse Alexia en Haute-Saône, a été entendu par le juge d’instruction en charge de l’affaire, pour la première fois depuis depuis sa mise en examen fin janvier pour « meurtre sur conjoint », a-t-on appris mardi de sources concordantes.

Reçu vendredi 9 mars pendant environ une heure et demie par le magistrat instructeur, l’informaticien de 34 ans a maintenu les propos qu’il avait tenus le dernier jour de sa garde à vue, le 30 janvier, d’après une source proche du dossier. Le suspect avait alors reconnu avoir tué Alexia Daval, 29 ans, lors d’une dispute conjugale, dans la nuit du 27 au 28 octobre au domicile du couple à Gray-la-Ville. Il avait affirmé en garde à vue qu’il ne « voulait pas » la tuer, mais qu’ils en étaient venus aux mains et qu’il avait étranglé Alexia en tentant de la « maîtriser ».

Le couple connaissait de « fortes tensions » en raison de leurs difficultés à avoir un enfant, selon ses avocats. Selon les résultats de l’autopsie, la jeune femme de 29 ans a été violemment frappée et étranglée à mains nues. « La mort a été donnée volontairement et non pas accidentellement », avait souligné la procureure de la République de Besançon, Edwige Roux-Morizot.

Il nie toujours avoir brûlé le corps

Jonathann Daval conteste toujours avoir brûlé le corps de sa femme, dont le cadavre avait été retrouvé fin octobre en partie calciné, dissimulé sous des branchages dans un bois à proximité du domicile du couple.

Pendant les trois mois de l’enquête diligentée par les gendarmes de la section de recherches de Besançon, Jonathann Daval avait maintenu qu’Alexia était partie faire un footing et qu’elle n’était jamais rentrée. En public, comme en privé, il s’était présenté en mari éploré. Il a finalement avoué le crime à la fin de sa garde à vue, acculé par les éléments scientifiques rassemblés par les gendarmes.

Le Quotidien/AFP