Le pire a été évité, mardi 27 août en fin d’après-midi, dans un appartement situé dans le quartier messin de Vallières-Les-Bordes. Un père de famille, âgé de 44 ans, a été poignardé à la gorge par son épouse en présence de leurs deux enfants. Son pronostic vital n’est pas engagé. L’auteure devrait être jugée, ce vendredi, à Metz.
C’est la fille aînée du couple qui a donné l’alerte, ce mardi en fin de journée, pour prévenir les secours que son père, âgé de 44 ans, venait d’être blessé au couteau par sa mère. Un drame familial qui s’est noué, dans le huis clos de l’appartement, situé rue des Pins dans le quartier messin de Vallières-Les-Bordes, en présence des deux enfants de 7 et 16 ans.
En pleurs, la mère déclare aussitôt être l’auteure du coup de couteau
À leur arrivée sur place, les sapeurs-pompiers préviennent la police. La victime, âgée de 44 ans, est couverte de sang et blessée à la gorge. Aux fonctionnaires, la mère, en pleurs, leur explique immédiatement qu’elle est l’auteure du coup de couteau. Les deux enfants sont choqués. Ivre avec un taux relevé à 1,31 mg/l d’air expiré, la mère est interpellée tandis que les sapeurs-pompiers prennent en charge la victime, consciente, dont le pronostic vital n’est pas engagé. Le couteau, utilisé pour l’agression, est retrouvé. Sa lame mesure une quinzaine de centimètres de long.
Dispute motivée par la jalousie
Les premiers témoignages reçus font état d’une tension permanente et de disputes récurrentes au sein du couple qui s’alcooliserait régulièrement. La victime est entendue, dès le lendemain des faits, à l’hôpital. Bien que son pronostic vital n’ait pas été engagé, la blessure est néanmoins sérieuse. Lors de son audition, le père a expliqué aux enquêteurs que les faits s’étaient déroulés lors d’une forte dispute verbale, visiblement motivée par la jalousie. L’épouse aurait asséné le coup de couteau par surprise. L’époux se serait enfui dans l’escalier de l’immeuble, secouru par sa fille aînée, qui a appelé le 18. Il n’a pas déposé plainte.
Entendue, la mère, âgée de 41 ans, reconnaît les faits mais fait état d’un «trou noir». Déférée, ce jeudi après-midi, au parquet, elle devrait être jugée en comparution immédiate, ce vendredi, au tribunal de Metz.
D.-A. D. (Le Républicain lorrain)