Mario Mutsch à mi-chemin entre Seraing et le Progrès Niederkorn. L’international, qui espérait encore pouvoir rester à Saint-Gall la saison prochaine, devrait prendre cette semaine la décision de revenir dans les parages. Mais où ?
On va bientôt savoir. Tout pourrait être décidé d’ici à la fin de semaine dans la tête de Mario Mutsch. Les contacts noués de longue date avec plusieurs clubs du Grand-Duché, forcément tous intéressés par le profil de l’ultrapolyvalent international, aboutiraient selon toute vraisemblance du côté du Progrès Niederkorn, comme l’indiquaient hier nos confrères de L’essentiel. De son côté, le club a indiqué que le dossier est «en bonne voie pour ne pas dire plus», par la voix de son directeur sportif, Thomas Gilgemann. Ce serait une très grosse prise de guerre. Énorme même.
Reste à savoir si elle se fera. Sans chercher à estimer la fiabilité de l’optimisme du Progrès, qu’on pourrait difficilement penser feint, Mario Mutsch a souvent répété deux choses, ces derniers mois : qu’il ne fermait pas la porte à la DN, mais aussi qu’un projet dans le monde professionnel resterait toujours forcément d’actualité.
Or, c’est ce que pourrait lui proposer très formellement dans les jours à venir le club de Seraing. Désormais dirigé par Axel Lawarée (ancien joueur du Standard, de Séville, du Rapid Vienne ou encore du Fortuna Düsseldorf), le club de D3 belge a fait une priorité du retour en D2 belge la saison prochaine et cherche pour ce faire des garçons d’expérience.
Des portes se sont fermées
Alors que quelques portes se sont fermées pour le joueur à l’issue des deux dernières semaines passées avec la sélection (difficile de rester compétitif sans temps de jeu et à une position qui oblige à se sacrifier pour les Roud Léiwen), notamment celle de Strasbourg, Seraing semble être désormais l’unique voie qui permettrait à Mutsch de rester dans le circuit. Le club dit vouloir en faire une pièce majeure de son effectif la saison prochaine, mais Mutsch, 32 ans, ne s’engagera pas à n’importe quel prix, au sens propre comme au sens figuré. S’il aimerait rester pro, il n’en fait pas une fixation.
Forcément, au moment où il va commencer à penser reconversion, l’après-football jouera dans son choix. Et si le Progrès semble si confiant, c’est bien que la proposition qui avait échoué à séduire notamment un Dan Da Mota (qui a finalement opté pour le RFCU), a trouvé un meilleur écho auprès de son coéquipier de sélection.
J. M.