La revue d’histoire luxembourgeoise Hémecht consacre dans son numéro 2/2017 un article intitulé «Von Flamma zum Flamarium. Zur Geschichte der Feuerbestattung im Großherzogtum Luxemburg 1900-2015» (pages 205 et suivantes) de Thomas Kolnberger à l’histoire de l’incinération au Grand-Duché. L’auteur précise que l’association Flamma créée en 1906 a entrepris la première crémation déjà en 1910 (le 16 juin) et non pas en 1912, comme on le pensait jusqu’à présent, à Mayence (D), selon une note manuscrite, apposée sur l’acte de décès par le bourgmestre de la commune de Hollerich, Arthur Daubenfeld, actif promoteur de la Flamma : il s’agissait de Martin -Joseph Koch (1870-1910), vraisemblablement l’un des membres fondateurs de l’association. L’auteur observe aussi que l’actuelle coalition gouvernementale s’efforce de régler les relations entre l’État et l’Église catholique d’une façon nouvelle. Il fait observer que l’Église catholique a longtemps entretenu un véritable Kulturkampf luxembourgeois, jusque dans les années 1990, avant que n’intervienne en 1994, la décision de construire un crématorium sur le territoire national (à Hamm).
D’ailleurs, les communes dirigées par le CSV étaient les plus réticentes à joindre le syndicat intercommunal Sicec (72 communes sont actuellement membres). Avant que le syndicat à Hamm ne soit opératif, les incinérations étaient réalisées à Strasbourg, puis à Liège.
Le Quotidien