L’annuaire culturel des professeurs luxembourgeois paraît aux éditions de l’Apess sous le titre Ausbléck Recré n°28. L’édition 2014 est désormais disponible. Comme d’habitude les textes sont regroupés dans un chapitre «textes littéraires» puis dans un chapitre «recherche et réflexion» ainsi que dans un chapitre final «Articles».
La deuxième partie est introduite par une esquisse d’histoire familiale, Les Gredt de Luxembourg au XIXe et au début du XXe siècle, rédigée par Édouard M. Kayser (page 73 et suivantes). La biographie familiale commence avec un dénommé Jean Pierre Gredt (1793-1842), présenté comme menuisier toupilleur (un menuisier spécialisé en pièces de bois tournées destinées à l’ameublement), qui à l’âge de 23 ans a quitté son village d’ «Oetrange, près de Thionville» pour rejoindre la ville-forteresse de Luxembourg. Pour rappel : jusqu’au début du XVIIe siècle (jusqu’à la signature du traité des Pyrénées entre la France et l’Espagne en 1659), le pays thionvillois faisait partie du Duché de Luxembourg.
Quand Jean Pierre Gredt s’établit à Luxembourg, le congrès de Vienne (1814-1815) vient de se terminer et le Luxembourg s’est constitué pour la première fois comme État indépendant, toutefois sous la forme d’une province rattachée aux Pays-Bas méridionaux. L’élément unificateur du nouveau royaume est la personne du souverain Guillaume Ier d’Orange-Nassau, roi des Pays-Bas et Grand-Duc de Luxembourg.
Le 16 août 1821, Jean Pierre Gredt épousa Barbe Millim, née en 1796 à Luxembourg.
Jean Rhein
1659, ce n’est pas le « début » du 17e siècle. Jean Rhein a mal lu l’article dont il parle.