«Messieurs, du haut de ces pyramides, quarante siècles vous contemplent…», la phrase est due à Napoléon Bonaparte (1769-1821), pour l’avoir lancée à ses troupes et aux membres de l’expédition scientifique française, le 21 juillet 1798, à Embabèh, à quelques kilomètres des pyramides de Gizeh.
Plus tard, les maçons opératifs aimaient se référer au symbolisme des origines (égyptiennes), y compris à Luxembourg, où le temple maçonnique de la rue de la Loge avait été décoré en style égyptien par l’ingénieur civil français Oscar Bélanger, membre de la Loge «Les Enfans de la Concorde fortifiée», jusqu’à sa destruction dans un incendie.
Plus proche de ses origines véritables, la franc-maçonnerie dite «régulière» fête actuellement, et aussi à Luxembourg, le tricentenaire de sa création (NDLR : la fusion, le 24 juillet 1717, de quatre loges londoniennes).
Si la Grande Loge de Luxembourg (GLL) se dit régulière; nous nous devons d’affirmer que le pendant, le Grand Orient de Luxembourg (GOL), qui se dit «adogmatique», n’est pas «irrégulier» pour autant, et nous nous gardons bien de qualifier dans ce contexte la GLL de «dogmatique». Simplement, le GOL ne se réfère pas aux traditions anglaises ou américaines de la franc-maçonnerie, mais plutôt aux lettres de constitution françaises (latines).
À l’occasion du tricentenaire international, la GLL vient de publier une plaquette commémorative, 1717-2017. Quelques réflexions sur le Tricentenaire de la franc-maçonnerie (ISBN 978-2-9199475-0-8).
Jean Rhein